Le Galaxy Note 4 est roi au pays des phablets

Le Galaxy Note 4 de Samsung, présenté au cours de l'IFA Electronics show à Berlin, le 3 septembre 2014 © Reuters
Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Le quatrième rejeton de la série ‘Galaxy Note’ bien connue de Samsung a de quoi charmer avec son écran de qualité supérieure et son stylet amélioré. Sa finition en aluminium génère un look and feel plus racé et accroît le côté sérieux de l’appareil dans un contexte professionnel.

Lorsque Samsung mit en 2011 sur les fonts baptismaux son premier Galaxy Note et lança ainsi sur le marché une nouvelle gamme de smartphones, les Sud-Coréens furent accueillis par des ricanements. 50 millions d’unités vendues plus tard, chaque producteur qui se respecte a au moins un phablet dans son portefeuille, y compris Apple.

La question qui se pose donc aujourd’hui, c’est de savoir si Samsung garde encore et toujours la tête dans cette niche qu’elle a elle-même créée et dans l’affirmative, si le Note 4 est vraiment le roi au pays des phablets. Au terme d’un test de deux semaines, la réponse aux deux questions est positive.

La première chose qui frappe, lorsqu’on déballe l’appareil, c’est qu’il est nettement plus lourd que son prédécesseur. Cela est évidemment dû au fait que le phablet est enfin logé dans un boîtier en aluminium, ce qui le rend aussi beaucoup plus robuste et – soyons honnêtes – aussi nettement plus beau et élégant que le Note 3 en plastique.

L’atout numéro un de cette quatrième génération Galaxy Note est cependant le phénoménale et super-net écran Quad HD Amoled de 5,7 pouces que l’on connaissait déjà de la dernière génération de tablettes de Samsung et qui, avec une densité en pixels de 551 ppi (2.560×1.440), laisse aussi l’iPhone 6 Plus derrière lui.

Hardware

Pour ce qui est des autres spécifications matérielles, le Note 4 n’a pas grand-chose à craindre non plus de la concurrence. Le processeur Snapdragon 805 fait du phablet un véritable bolide, et la mémoire de travail de 4 Go (!) s’assure que vous puissiez faire tourner sans problème plusieurs applis côte à côte.

La fluidité du multitâche est par ailleurs un important argument de vente mis en avant par Samsung. Il est même possible de réduire les applis à de petites fenêtres et de faire glisser du texte de l’une à l’autre (un peu comme sur un bureau Windows). Une fonction intéressante certes, mais quelqu’un l’utilisera-t-elle sur un écran de 5,7 pouces?

En outre, il y a également l’appareil photo de 16 méga-pixels à stabilisation d’image optique d’excellente qualité. Dans la plupart des conditions, vous pourrez réaliser de très bonnes prises de vue, ainsi évidemment que des vidéos en 4K. Il n’y a que quand l’on va trop loin dans le zoom avant numérique que se manifeste une perte de qualité (un problème difficile à résoudre sur les smartphones). L’appareil photo éprouve aussi quelques difficultés, lorsqu’il s’agit d’effectuer des prises de vue dans des endroits mal éclairés. Le ‘tireur’ de selfies en façade offre une résolution de 3,7 méga-pixels et est équipé d’un mode ‘panorama’ si vous voulez que toute la famille soit réunie pour l’occasion.

Stylet

Ce qui distingue évidemment le Note 4 des autres phablets, c’est son stylet qui a été lui aussi mis à jour. Sur les Note précédents, le SPen se caractérisait par la précision de la main tremblante d’un enfant, alors que le nouveau stylet permet de tracer correctement de fins traits et d’écrire des textes lisibles à l’écran.

Un bon point, c’est le fait que le smartphone peut convertir vos gribouillis en texte dactylographié, mais la fonction la plus pratique du nouveau SPen, c’est quand même la possibilité de sélectionner toutes sortes de texte – sur des sites web et dans des applis – et celle de traiter et de partager ensuite le texte en question.

Pour être complets, ajoutons encore que le Note 4 est équipé d’un moniteur de fréquence cardiaque, d’un capteur UV, d’un scanner d’empreintes digitales et d’une batterie spéciale susceptible d’être à moitié rechargée en une demi-heure seulement.

Rayon software, l’interface TouchWiz rafraîchie (que l’on trouve aussi sur le Galaxy S5) est plus claire et nette que la précédente, même si l’apport de Samsung aurait pu être encore plus intuitif, simple et ordonné.

Ce qui nous amène aux inconvénients qui existent bel et bien. Le prix de base de 700 euros est plutôt chérot en comparaison avec les appareils concurrents, et le Note 4 aurait pu être étanche, comme le Galaxy S5. La batterie aurait également pu offrir une meilleure autonomie, même si l’ultra power saving mode apporte un peu de répit dans les moments délicats.

Pour terminer, nous aurions aimé voir Android 5 Lollipop sur ce phablet. L’on est curieux de voir combien de temps il faudra à Samsung pour déployer cette mise à jour.

En conclusion, nous pouvons affirmer qu’avec le Galaxy Note 4, Samsung a lancé sur le marché le meilleur appareil de son histoire. Dès lors, son titre de roi au pays des phablets se justifie.

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