Le bug n’a vicié que 2.000 votes sur 21 millions, selon le SPF Intérieur

Le problème informatique qui a retardé la diffusion du résultat des élections dans certains cantons touchait quelque 2.000 votes, soit 0,06% des 21 millions de vote exprimés dimanche, a expliqué mardi le SPF Intérieur.

Le problème informatique qui a retardé la diffusion du résultat des élections dans certains cantons touchait quelque 2.000 votes, soit 0,06% des 21 millions de vote exprimés dimanche, a expliqué mardi le SPF Intérieur.

La diffusion des résultats a repris à 18h00. Il appartiendra aux présidents des bureaux de circonscription de se prononcer sur le sort à réserver à ces votes. Ils se réuniront mercredi et devraient, en principe, les annuler.

Le “bug” est survenu dans les communes bruxelloises (sauf Saint-Gilles et Woluwe-Saint-Pierre), à Eupen, Saint Vith, Durbuy, Lens et Frasnes-lez-Anvaing. Il est produit lorsque des électeurs qui votaient avec le système Jites, soit le système mis en place en 1994, ont voulu rectifier leur premier choix, non pas en appuyant directement sur la case prévue à cet effet mais en “décliquant” d’abord les candidats choisis et en revenant ensuite au tableau reprenant les différentes listes. Dans ce cas, le deuxième choix n’a pas été enregistré sur la carte magnétique qui sert à voter.

Le problème a été constaté dimanche lors de la collecte des résultats par le logiciel de totalisation Codi. Le logiciel a constaté une incohérence et a refusé de lire certaines disquettes reprenant les votes émis par bureau.

Les votes litigieux ont été isolés. Ils ne représentent qu’un nombre très limité, soit environ 2.000, et ne portent que sur le scrutin pour lequel l’erreur a été commise et non les autres.

“Il a été démontré, par de multiples tests, que l’annulation éventuelle de ces votes, annulation à décider par les bureaux principaux lors de la procédure de clôture de leur procès verbal, n’avait aucun impact sur la répartition des sièges”, a indiqué le SPF Intérieur qui a donc décidé de procéder à nouveau à la diffusion des résultats. Ces résultats n’intègrent toutefois pas l’annulation que pourraient décider les présidents de bureau. Si ces votes étaient annulés, le SPF fournira les résultats adaptés. La validation des élections appartient, quant à elle, aux différents parlements. Et c’est à eux qu’incombe, le cas échéant, la décision de convoquer de nouvelles élections.

Les logiciels utilisés ont fait l’objet d’une certification au mois d’avril par un organisme indépendant, Price Waterhouse Coopers, assuré le SPF Intérieur. Un collège d’experts a procédé à des tests au mois de mai qui n’ont démontré aucun problème. (Belga)

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