Le Belge mobile consomme 289 mégaoctets par mois

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Pieterjan Van Leemputten

Le secteur télécom se porte à nouveau mieux. Ce sont surtout les rentrées télévisuelles et mobiles qui font gonfler la caisse. Le Belge même consomme davantage de données, mais la rapidité n’est pas vraiment au rendez-vous.

Le régulateur télécom, l’IBPT, analyse comme chaque année le marché télécom et nous livre donc pas mal de chiffres intéressants. C’est ainsi que le secteur télécom a progressé de 2,4 pour cent en 2015 après trois années de recul du chiffre d’affaires. En tout, ce marché représente aujourd’hui le montant de 8,295 milliards d’euros.

Les rentrées télévisuelles ont grimpé de 4,9 pour cent, alors que sur le marché mobile, la hausse a été de 2,9 pour cent et que les lignes fixes ont enregistré une augmentation d’1 pour cent du chiffre d’affaires. Les opérateurs mobiles ont en 2015 investi 19,6 pour cent de leur chiffre d’affaires dans des actifs, ce qui représente 1,409 milliard d’euros, alors que leur personnel total a crû de 360 unités à 18.607 emplois temps plein (FTE).

160 SMS

Le réseau mobile domine au niveau des communications. 76,7 pour cent des appels se font via les réseaux mobiles nationaux, alors que 14,9 pour cent passent par les lignes fixes et que 8,4 pour cent de tous les appels sont constitués de trafic d’itinérance (roaming) ou international sortant. Nous envoyons encore et toujours 24,57 milliards de SMS, même si c’est 1,6 pour cent, soit un peu moins d’un demi-milliard, en moins qu’en 2014. Par carte SIM active, 160 messages sont envoyés en moyenne.

Selon l’IBPT, le marché mobile belge a progressé de 16 pour cent en 2015 après quelques années de vaches maigres. 7,45 millions de cartes SIM à haut débit actives (avec accès à la 3G ou à la 4G donc) sont en circulation.

Consommation de données mobiles

En moyenne, un client mobile consomme 289 mégaoctets par mois. Cela revient en tout à 44,53 milliards de mégaoctets, ce qui représente une hausse globale de la consommation de données mobiles de 85%. L’IBPT évoque ici notamment la ‘Surf mobile campagne’ qu’il a mise en oeuvre conjointement avec le SPF Economie, les opérateurs et le ministre De Croo.

Mais cette croissance n’est pas non plus tellement spectaculaire, quand on sait qu’il y a deux ans, l’on en était déjà à 220 mégaoctets par client. A l’époque, notre pays rivalisait quasiment avec la Grande-Bretagne, mais était largement distancée par des pays comme l’Italie (448 mégaoctets par mois) ou l’Allemagne (801 mégaoctets).

Mais dans l’ensemble, le marché mobile se porte bien chez nous. Le trafic vocal a crû d’1 pour cent. En tout, les trois opérateurs de réseau et le full MVNO Telenet (qui opère avec Base depuis le début de cette année) ont enregistré un chiffre d’affaires d’un peu plus de 3,6 milliards d’euros, en hausse de 2,6 pour cent.

La moitié de ce chiffre d’affaires provient des services de vente au détail (retail). La fourniture de SMS à d’autres réseaux (tarifs de terminaison) représente pour sa part 16,7 pour cent des rentrées, alors que la troisième branche principale est la vente d’appareils, tels les smartphones.

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