Larry Ellison: ‘cloud, cloud et encore cloud’

Larry Ellison van software- en databaseleverancier Oracle streek het afgelopen decennium 1,835 miljard dollar op. Hij is daarmee de best betaalde CEO van die periode.
Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Lors de l’événement OpenWorld organisé par Oracle à San Francisco, le ton était donné dès l’entrée: tout pour le cloud.

Lors de l’événement OpenWorld organisé par Oracle à San Francisco, le ton était donné dès l’entrée: tout pour le cloud.

Même s’il n’est plus CEO, Larry Ellison, executive chairman et CTO d’Oracle, n’a rien perdu de sa clairvoyance et de sa répartie.

‘Cloud first & last’Lors de son discours thématique – en préliminaire à toutes les présentations -, il a souligné tout spécialement ce qu’Oracle offre et va offrir comme services cloud. “Aujourd’hui déjà, plus de 62 millions de personnes utilisent quotidiennement nos services cloud, ce qui représente plus de 23 milliards de transactions par jour”, a affirmé Ellison. Actuellement, le nuage Oracle propose déjà plus de 30.000 systèmes caractérisés par 400 Po de capacité de stockage dans 19 centres de données Tier 4 au niveau mondial (auxquels viendront encore s’ajouter deux nouveaux avant la fin de l’année en Allemagne).

“2014 est pour nous une année charnière sur le plan du nuage”, a expliqué Ellison qui se targue qu’Oracle offre davantage d’applications SaaS que n’importe quelle autre entreprise, et occupe une position de leader en ‘customer experience’ et en applications ‘RH’ dans le cloud. Ellison a poursuivi ensuite son raisonnement à la manière d’un bulldozer en expliquant comment Oracle est en train, avec sa gamme d’applications, de prendre plus d’une longueur d’avance sur la concurrence – une performance impressionnante soulignée comme il se doit pour ce maître en rhétorique.

En outre, Oracle va étendre son offres PaaS, ce qui permettra à “tout un chacun de transférer d’une simple pression sur un bouton ses applications dans le nuage, mais aussi de les moderniser directement et, si besoin est, de les rapatrier vers sa propre infrastructure”. Et d’ajouter encore: “Nous sommes les seuls sur la planète Terre à proposer aux clients la même plate-forme que celle sur laquelle les applications ont été développées!” Rayon infrastructure, Ellison affirme qu’Oracle va égaler, voire passer en dessous des prix d’Amazon ou de Microsoft. Et d’encenser une fois de plus les ‘engineered systems’ de l’entreprise. Dans ces systèmes, l’on va également incorporer du silicium en vue d’accélérer des fonctions, telles l’exécution de sollicitations de requêtes complètes dans des éléments de puce spécialisés, afin de décharger le CPU. La décompression des données se fera ainsi également 20 fois plus rapidement pour un accroissement d’efficience.

Un point crucial – “job # 1” – consistera à garantir en permanence la sécurité, notamment grâce aux facilités intégrées au microprocesseur M7 qui sortira l’année prochaine (et qu’Oracle souhaite qu’Intel embarque aussi dans ses processeurs).

Mais encoreLe dimanche qui précède l’Oracle Open World est toujours assez dense avec, entre autres, une journée ‘community’ consacrée à l’environnement de développement Netbeans. Ce dernier tient très bien le coup et offre, grâce à la communauté des développeurs, toujours plus de plug-ins, ainsi que des initiatives en matière d’enseignement orienté développement de logiciels Java.

L’on eut droit aussi au ‘keynote’ de JavaOne, l’événement des développeurs Java, où l’on a notamment explicité le succès rencontré par Java 8 l’année dernière. Les files d’attente pour le ‘keynote’ de cette 19ème édition de JavaOne sont révélatrices du fait que Java n’est certainement pas encore passé de vie à trépas. Du reste, lors du keynote, les enfants qui en avaient terminé avec leur mini-journée ‘Devoxx for kids’, ont fait leur apparition sur la scène, sous de chaleureux applaudissements. Il est clair que l’on prépare sérieusement le futur en combinaison avec Minecraft. Durant le keynote, le groupe belge d’utilisateurs Java, Devoxx et Stephan Janssen ont par ailleurs été assez souvent cités! Java n’est donc pas mort, certainement pas en Belgique.

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