“La vague des virus mobiles est un truc de marketing”

Cette déclaration n’émane pas d’un spécialiste critique de la sécurité, mais d’un vendeur d’antivirus, l’entreprise allemande G Data plus précisément. Ce faisant, cette dernière veut couper court à la panique née à propos des virus mobiles et engendrée par des concurrents, tels F-Secure.

Cette déclaration n’émane pas d’un spécialiste critique de la sécurité, mais d’un vendeur d’antivirus, l’entreprise allemande G Data plus précisément. Ce faisant, cette dernière veut couper court à la panique née à propos des virus mobiles et engendrée par des concurrents, tels F-Secure.

Voilà autre chose: une entreprise antivirus qui qualifie les avertissements viraux de ‘trucs de marketing’. Un truc de marketing, dites-vous? Il n’empêche que la riposte aux fervents prédicateurs des virus mobiles, tels F-Secure, est en tout cas intéressante pour nuancer l’information.

Le G DATA Security Lab déclare n’avoir repéré que très peu de maliciels (‘malware’) pour ‘smartphones’: “En un mois (de janvier à février 2008), nous n’avons recensé que 6 nouveaux maliciels pour smartphones. Par comparaison, pour Windows, le G DATA Security Lab a enregistré ce même mois 65.538 nouveaux maliciels. Il s’agit donc d’un facteur de 1 à 11.000.” Et sur plus de 2 ans (de janvier 2006 à fin février 2008), G Data n’a découvert que 101 nouveaux maliciels pour smartphones. F-Secure déclare de son côté avoir détecté actuellement en tout quelque 400 virus mobiles.

Selon G Data, les smartphones ne sont pas intéressants, parce qu’ils n’offrent que peu d’avantages financiers et parce que la diffusion des virus s’avère nettement plus compliquée et fastidieuse.

Les utilisateurs mobiles semblent en tout cas ne pas se soucier trop des virus mobiles. Du récent sondage Online Wellbeing Survey de… F-Secure, il apparaît en effet que 86 pour cent de ceux qui surfent sur internet avec leur appareil, n’y ont pas intégré une quelconque sécurité mobile.

Mikko Hypponen, ‘chief research officer’ chez F-Secure, a par ailleurs tenu un autre discours à propos des virus mobiles, la semaine dernière au CeBIT: “Actuellement, on ne recense plus guère de virus mobiles, et ce grâce à une meilleure sécurité. Par contre, il y a davantage de programmes espions (‘spyware’) mobiles. Ces derniers ne se manifestent toutefois que quand il s’agit de faire de l’espionnage. Et comme nombre de top managers et de directeurs possèdent un smartphone…”

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