La transhumance des informaticiens

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Si vous vous rendez pour vos vacances dans le sud de l’Europe, vous croiserez à n’en point douter la première vague d’informaticiens méridionaux qui remonte vers le nord pour y pourvoir des places vacantes.

Si vous vous rendez pour vos vacances dans le sud de l’Europe, vous croiserez à n’en point douter la première vague d’informaticiens méridionaux qui remonte vers le nord pour y pourvoir des places vacantes. La crise les pousse en effet à émigrer, comme l’avaient fait précédemment des groupes de population au XIXème et au XXe siècle.

Du reste, ces nouveaux immigrants risquent de ne pas rencontrer beaucoup d’informaticiens belges en route vers un avenir plus doré à l’étranger. En effet, 70% des informaticiens de notre pays n’ont pas l’intention d’émigrer, alors que 6% sont prêts à le faire et 24% le feraient éventuellement. Et conformément aux attentes, ce sont surtout les jeunes qui sont désireux de partir avec des chiffres négatifs oscillant aux environs de 50% pour les informaticiens qui travaillent depuis 3 ans (ou moins). Ils espèrent trouver à l’étranger des défis professionnels plus attractifs, de meilleures perspectives économiques et…. un meilleur climat qu’en Belgique. Vu les précipitations de ces derniers temps, cette dernière raison pourrait encore gagner en importance.

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