La SNCB: “Sans informaticiens, plus de trains”

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

A la SNCB-Holding, l’on ne comprend pas l’attaque lancée par Agoria contre le système ‘referral’.

A la SNCB-Holding, l’on ne comprend pas l’attaque lancée par Agoria contre le système ‘referral’.

“Je ne comprends pas”, réagit Erik Sclep, responsable de la communication à la SNCB-Holding. “Les informaticiens et les techniciens font bien partie des professions en pénurie. Il est donc bien difficile d’en trouver et ensuite de les garder. Sans eux, plus de trains. C’est aussi simple que cela. Que devons-nous faire? Abandonner nos recherches?”

Selon Sclep, ce genre de programme ‘referral’ n’est absolument pas spécial, même pas dans les entreprises publiques. “Pensez-vous peut-être que Belgacom par exemple n’y recourt pas? Il s’agit là simplement d’une manière efficace de trouver du personnel. Et dans les benchmarks (bancs d’essai) réalisés avec d’autres grandes organisations (banques, entreprises énergétiques, …), nous sommes parmi les plus économes. Dans certaines entreprises, des primes allant jusqu’à 2.000 euros ne sont pas anormales.”

C’est naturellement un fait que la SNCB fonctionne avec de l’argent public, mais l’on ne peut pas parler de gaspillage, selon Sclep: “En comparaison avec les grandes campagnes, il s’agit même d’une manière plus économique de trouver des candidats. Et quand Paul Soete d’Agoria déclare que nous pourrions simplement afficher nos offres d’emploi dans les gares, je trouve cela un peu naïf. Pensez-vous que nous allons ainsi pourvoir à nos places vacantes? Du reste, le navetteur moyen a déjà un travail.”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire