La SNCB injecte 2 millions d’euros dans le projet de la carte à puce

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

A partir de mi-2012, la carte à puce sera introduite en tant que titre de transport à la SNCB. La carte sera basée sur le modèle Mobib de la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles (STIB) qui recourt à ce qu’on appelle le standard ‘Calypso’.

A partir de mi-2012, la carte à puce sera introduite en tant que titre de transport à la SNCB. La carte sera basée sur le modèle Mobib de la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles (STIB) qui recourt à ce qu’on appelle le standard ‘Calypso’.

Dès la mi-2012, les abonnés de la SNCB qui devront renouveler leur abonnement, seront tenus de remplacer leur titre de transport papier par une carte à puce. A terme, la société des chemins de fer belge estime que 520.000 abonnés utiliseront cette carte.

La SNCB déclare avoir jusqu’à présent investi quelque 2 millions d’euros dans le projet. Un montant qui, selon Frieke Neyrinck, attachée de presse à la SNCB, “ne devrait plus trop croître”. Et d’ajouter qu’à côté de cette somme, pas mal d’investissements techniques ont aussi été consentis au sein de l’entreprise même, plus précisément sur le plan de l’intégration au backoffice de la SNCB et de l’adaptation des appareils Ibis des accompagnateurs de train. Les frais les plus importants concernent l’acquisition de 800.000 cartes à puce auprès de l’entreprise autrichienne Austria Card pour un montant supérieur à 1,38 million d’euros. Le solde des 2 millions d’euros susmentionnés a été consacré à l’achat d’imprimantes thermiques pour cartes à puce et de webcams pour les guichets.

Pour chaque carte à puce, la SNCB demandera une caution de 5 euros. Un petit calcul rapide (520.000 abonnés x 5 euros) nous apprend que l’entreprise engrangera ainsi à terme 2,6 millions d’euros de rentrées. Ce faisant, elle devrait donc rentrer rapidement dans ses frais de l’acquisition des cartes et des imprimantes. “Ce raisonnement est cependant un peu trop simpliste”, déclare en ricanant Neyrinck. “L’actuelle carte mère de l’abonnement ‘papier’ revient à présent aussi déjà à 4,8 euros pour 5 ans. La carte à puce sera également valable pendant 5 ans. Elle sera remplacée gratuitement en cas de perte ou de détérioration, s’il est simplement question d’une restauration des données. Bien entendu, vous paierez de nouveau 5 euros au début d’une nouvelle période de 5 ans.”

Ticket SMS A terme, la nouvelle carte sera également utilisée dans d’autres sociétés de transport. Le lien avec la STIB existera même dès le départ. Chez De Lijn et les TEC, il s’agira à coup sûr d’attendre 2013 à 2015, à en croire des informations antérieures. “L’objectif est de développer d’ici 2015 une carte à puce en collaboration avec les TEC et De Lijn”, avait-on annoncé en juin à la SNCB. “Mais ce projet en est encore à ses tout débuts. Il n’est en tout cas pas évident d’intégrer les divers systèmes tarifaires et autres. Il y a donc encore pas mal de travail de réflexion et ICT à effectuer.”

Après les abonnements, les autres produits de la SNCB sortiront également à terme sous la forme de la carte à puce, mais l’entreprise n’a pas encore communiqué de timing précis à ce propos.

En même temps que l’annonce de la carte à puce, la SNCB a lancé aussi le ticket mobile. Le voyageur peut acheter ce dernier avec son smartphone et une carte de crédit sur le site de la SNCB et sur son site web mobile. Par SMS, il reçoit alors un titre de transport détaillé.

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