La police va investir dans un logiciel de recherche

La radicalisation du jeune passe souvent par Internet. © MERLIN MEURIS/REPORTERS

Les agents de la police fédérale, la Sécurité d’Etat et la Défense pourront bientôt disposer d’un ‘super-software’ leur permettent de collecter des renseignements sur l’ensemble d’internet, afin de démasquer les terroristes et propagateurs de haine.

Au début de cette année, le Conseil des ministres avait décidé d’acheter un logiciel détectant automatiquement les pages web liées à des faits criminels. Après l’été, le gouvernement déterminera quelle entreprise possède le meilleur système. L’objectif est que pour la fin de l’année, voire au début de 2018, la police, la Sécurité d’Etat et le service de renseignements militaires puissent l’utiliser.

Le logiciel coûterait quelque 6,8 millions d’euros et sera utilisé par l’Internet Referral Unit (IRU) de la police fédérale. Il s’agit là d’agents effectuant des ‘patrouilles numériques’ en vue de repérer et de mettre hors ligne la propagande haineuse par exemple. Comme il est impossible pour une petite équipe de passer au peigne fin l’ensemble d’internet, la police entend à présent recourir à un logiciel détectant automatiquement les pages web concernées. ‘Les agents pourront utiliser OSINT (Open Source Intelligence Techniques, ndlr) comme robot de recherche. En combinant des termes spécifiques ou en exploitant certaines images (vidéo), ce logiciel pourra effectuer une recherche ciblée’, explique Olivier Van Raemdonck, porte-parole du ministre de l’intérieur, Jan Jambon (N-VA), au journal de Standaard.

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