La police: ‘Uber n’est pas responsable de l’accident mortel’

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Sebastien Marien Stagiair Data News 

Une porte-parole de la police américaine a déclaré qu’Uber n’est probablement pas responsable du récent accident mortel impliquant une voiture autonome.

Le premier accident mortel impliquant une voiture autonome a eu lieu tout récemment. Le service de taxi Uber effectue actuellement des tests dans l’état américain d’Arizona, où une femme de 49 ans a succombé après avoir été renversée par une voiture autonome.

‘Uber n’est pas fautive’

L’enquête en cours a entre-temps bien progressé, et les premières réactions indiquent que la technologie autonome d’Uber n’est pas à la base de l’accident. “Je m’attends provisoirement à ce qu’Uber ne soit pas jugée responsable de l’accident”, explique la cheffe de police Sylvia Moir de la ville de Tempe. “Je n’exclus cependant pas qu’une plainte soit déposée à l’encontre du conducteur-contrôleur du véhicule.”

D’après les rumeurs, l’enquête serait déjà bien avancée, parce que les voitures autonomes prennent elles-mêmes des photos durant leurs déplacements. Des premières observations, il résulte que la victime a traversé en vélo la route juste avant le passage de la voiture.

Utilisation du passage clouté’

“Le conducteur a déclaré que tout s’était passé très vite. La personne s’est retrouvée subitement devant le véhicule. Il est très clair que la collision ne pouvait quasiment pas être évitée, qu’il s’agisse d’un véhicule autonome ou pas. La victime sortait d’une zone sombre et a traversé soudainement la route”, selon la cheffe de police.

En outre, la police de Tempe a évoqué aussi le fait que la victime n’a pas utilisé l’un des passages cloutés proches. “C’est une mauvaise décision que de traverser la route dans l’obscurité, alors qu’il y a des passages cloutés bien éclairés à proximité”, affirme Moir.

Les explications de la police critiquées

Les esprits critiques sont indignés de la façon dont la cheffe de police semble rejeter quasiment entièrement la faute sur la victime elle-même. Sur les médias sociaux, divers groupes de défense ciblant la sécurité routière ont ainsi fait part de leur incompréhension.

Ce qui est étonnant aussi, c’est que les commentaires de Sylvia Moir contrastent complètement avec la nouvelle politique appliquée par l’état d’Arizona en matière de voitures autonomes. La loi dans cet état stipule qu’en cas d’accident avec des voitures autonomes, des entreprises telles Uber doivent être considérées comme responsables et non pas les conducteurs-contrôleurs présents dans les véhicules.

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