La Flandre exige de meilleurs ordinateurs à voter de Smartmatic

Pieterjan Van Leemputten

Les élections de 2014 ne peuvent donner lieu aux mêmes problèmes techniques que ceux connus en 2012. La Flandre met par conséquent en demeure l’entreprise qui a fourni le logiciel.

Voilà ce qu’on peut lire dans le rapport d’évaluation de l’Agentschap Binnenlands Bestuur que les journaux De Tijd et De Standaard ont pu consulter. Lors des élections de 2012, les ordinateurs se bloquaient dans certains cas. Avec d’autres encore, l’électeur émettait inconsciemment un vote de préférence en appuyant trop rapidement deux fois sur l’écran.

Le gouvernement flamand met l’entreprise vénézuélienne Smartmatic en demeure quant aux problèmes techniques et exige que le système, qui a coûté quelque 40 millions d’euros, soit amélioré d’ici 2014. Lors du scrutin précédent, 1.763 cas d’incidents ont été recensés, dont un quart était de nature technique.

Tous ces problèmes ne sont cependant pas uniquement imputables à l’entreprise qui a mis au point le logiciel. C’est ainsi que le monde politique a aussi pris du retard dans sa décision relative aux ordinateurs à voter, ce qui fait qu’un projet pilote du système n’a pu être testé au préalable. Il y a eu aussi une livraison tardive des machines dans plusieurs communes.

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