La fièvre des rachats d’Emakina pèse sur son bénéfice

Sur le plan du chiffre d’affaires, tout va bien pour Emakina grâce à ses 4 rachats. Mais l’intégration des entreprises rachetées tire cependant son bénéfice vers le bas.

Sur le plan du chiffre d’affaires, tout va bien pour Emakina grâce à ses 4 rachats. Mais l’intégration des entreprises rachetées tire cependant son bénéfice vers le bas.

Dans le cadre de ses résultats semestriels, Emakina voit son chiffre d’affaires grimper de 50 pour cent à 6,13 millions d’euros. Son bénéfice net a par contre régressé de 57 pour cent à 168.720 euros. “Ces résultats doivent être considérés dans la perspective de la création et de la structuration du groupe avec ses 4 nouvelles filiales”, peut-on lire dans le communiqué de presse. Emakina confirme ainsi que c’est essentiellement l’intégration d’après-rachats qui pèse sur le bénéfice.

Emakina a racheté (des participations majoritaires dans) des agences web en Belgique avec Design is Dead (Anvers, quelque 700.000 euros de chiffre d’affaires) et The Reference (Gand, 4 millions d’euros de chiffres d’affaires), aux Pays-Bas avec Sun Tzu (Rotterdam, quasiment 2 millions d’euros de chiffre d’affaires) et en France avec le groupe Reflect (Paris et Limoges, quelque 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires). En avril 2006, elle a par ailleurs aussi racheté B. On the Net. Emakina occupe à présent plus de 200 personnes.

Pour son exercice complet, Emakina table sur un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros, quasiment le double de celui de l’an dernier.

Olivier De Doncker, porte-parole d’Emakina, souhaite ajouter que le recul du bénéfice n’est pas dû à une rentabilité moindre des nouvelles filiales, mais à la forte augmentation du nombre de collaborateurs. “Un certain nombre d’entre eux n’ont pas encore reçu de formation complète et coûtent donc encore de l’argent à l’entreprise.”

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