La falsification des SMS: un jeu d’enfant

Il semble qu’il soit très facile d’expédier des SMS sous un autre nom, une pratique baptisée ‘spoofing’ en anglais (falsification en français). Il suffit pour cela de télécharger un simple petit programme de l’internet. Il ne s’agit pas en l’occurrence d’une “énorme brèche dans la sécurité” non encore identifiée, comme le titrait, hier, un journal, mais le phénomène pourrait cependant avoir des conséquences dommageables.

L’entreprise internet bruxelloise Draym évoquait, hier, dans La Libre Belgique l’indéniable facilité avec laquelle il est possible d’accéder à ce logiciel. Ce genre de piratage de SMS pourrait induire sciemment les gens en erreur ou leur fournir de fausses informations. En outre, l’usurpation d’identité est punissable. Draym déclare avoir déjà communiqué cette pratique inquiétante à l’IBPT, le contrôleur télécoms, mais l’organisation est restée sans réaction. Jusqu’à aujourd’hui …Data News a appris que l’IBPT qualifie toute cette affaire de tempête dans un verre d’eau, mais l’organisation déclare être au courant du problème. Certains sites web (dont nous tairons les noms afin de ne pas faire de la publicité pour ce que nous considérons comme des pratiques douteuses) proposent un ‘service de spoofing’ payant sous forme d’un outil pour – dans le meilleur des cas – “faire marcher vos amis”. On n’en est pas encore au stade où le destinataire payerait pour le SMS. L’IBPT ne parle par conséquent pas de fraude. L’organisation prépare une mesure destinée à contraindre les entreprises télécoms à décliner à chaque fois l’identité correcte de l’expéditeur. Voilà qui pourrait mettre fin à la pratique en question.Entre-temps, Rudy Smet de l’IBPT a aussi [confirmé] l’affaire sur la VRT, Radio 1. Barbara Debeuckelaere de Radio 1 en a procédé à [une démonstration] en direct. [En néerlandais]

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