La connexion belge de Wikileaks

Différentes courriels de membres du site web Wikileaks tendent à démontrer que ceux-ci utilisent des adresses du site web mail.be. Ce site est relié à l’entreprise belge ContactOffice, autorisant un système de bureaux virtuels.

Différentes courriels de membres du site web Wikileaks tendent à démontrer que ceux-ci utilisent des adresses du site web mail.be. Ce site est relié à l’entreprise belge ContactOffice, autorisant un système de bureaux virtuels.

Les serveurs de ContactOffice hébergeraient de manière sécurisée des milliers de pages de documents confidentiels, selon le journal La Libre Belgique. “D’un point de vue contractuel, je n’ai pas le droit de savoir ce que nos clients stockent sur nos serveurs. Même pas si le contenu est illégal ou s’il ne respecte pas les conditions d’utilisation que nos clients ont acceptées”, déclare le co-fondateur de l’entreprise, Arnaud Huret, au journal.

Selon La Libre Belgique, la justice américaine pourrait par conséquent venir enquêter en Belgique, afin d’identifier les sources, d’où proviennent les fuites de documents militaires secrets vers Wikileaks. C’est ainsi que le site a révélé notamment des fichiers relatifs aux techniques utilisées par l’armée américaine lors de la guerre en Irak.

A ce jour, Huret n’a pas encore eu la visite des autorités judiciaires belges. Ces dernières n’ont elles-mêmes pas encore reçu de requête dans ce sens de la part de la justice américaine. Pour Huret, il est du reste improbable qu’une adresse mail.be mène directement à une source de Wikileaks: “Quelqu’un qui recherche la discrétion, recourt sans doute à une cascade de proxies (serveurs mandataires).”

Le fait que des sources de Wikileaks exploitent un service d’hébergement belge, c’est probablement “parce que la Belgique, tout comme la Suède d’ailleurs, offre une protection relative dans ce genre d’affaires”.

Source: Belga/La Libre

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