La Commission européenne suspend l’enquête sur IBM

IBM échappe ainsi à une amende de plusieurs millions d’euros.

La Commission européenne suspend l’enquête sur un éventuel abus de pouvoir de la part d’IBM au niveau de la maintenance des mainframes System z et des systèmes d’exploitation z/OS et i, un marché sur lequel l’entreprise occupe une position dominante. IBM échappe ainsi à une amende de plusieurs millions d’euros.

Les spécialistes indépendants des mainframes T3 Technologies et TurboHercules s’étaient plaints en 2010 auprès de la Commission européenne qu’ils avaient du mal à recevoir des pièces, du support logiciel et des informations techniques de la part d’IBM. C’est ainsi qu’IBM n’offrait aucun support logiciel pour l’émulateur matériel mainframe TurboHercules en environnements x64.

La Commission européenne avait aussitôt démarré une enquête sur les pratiques d’IBM. Il en ressort que le marché européen des mainframes est lucratif. C’est ainsi qu’en 2009, l’on a consacré au sein de l’UE trois milliards d’euros à du matériel et à des systèmes d’exploitation mainframe.

En septembre dernier, IBM promettait que les fournisseurs de services IT indépendants accéderaient plus aisément aux pièces de rechange et aux informations techniques. De ce fait, la Commission européenne a interrompu l’enquête sur IBM, selon le commissaire en charge de la concurrence, Joaquin Almunia.

Si IBM abuse encore de sa position dominante dans le domaine de la maintenance des mainframes, elle risque que la Commission européenne lui inflige une amende qui pourrait atteindre dix pour cent de son chiffre d’affaires.

En collaboration avec Computable

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