La bonne étoile

Il était né sous une bonne étoile, non pas en Palestine, mais en Belgique. Il avait grandi sous une bonne étoile: école, sports et copains. Et était suivi par une bonne étoile dans son ascension vers le top en triathlon.

Il était né sous une bonne étoile, non pas en Palestine, mais en Belgique. Il avait grandi sous une bonne étoile: école, sports et copains. Et était suivi par une bonne étoile dans son ascension vers le top en triathlon.

Mais subitement, l’étoile pâlit: chute et paralysie. Le monde s’arrête, la vie n’est plus. Au sens propre. Marc Herremans ne s’en laisse pas compter et lance la fondation ‘To Walk Again’ voici 5 ans. Pour redonner du sens à la vie, sa vie. Herremans a retracé son histoire au cours d’un récent événement de Protiviti, une société spécialisée en gestion du risque. Un rique que doivent aussi maîtriser les coureurs de fond, ces marathoniens des temps modernes. Se connaître, doser, gérer et surtout savoir que rien n’est jamais acquis, que la douleur sera présente. Mais pleurer de joie à l’arrivée. Même après 3, 4 ou 5 heures. Se mesurer à des coureurs de 40, 50, voire 60 ans, se mesurer à soi-même. Et penser déjà à la course suivante, pour quand? Et oublier la douleur. Se surpasser.

Les 14 prochains mois ressembleront-ils à un long marathon: chaussures en sang, transpiration maximale et muscles douloureux? La course n’aura en tout cas rien d’une partie de plaisir, pas question de parcours plat. Le drame pourrait être au rendez-vous, mais surtout un sain optimisme. Les premiers signes indiquent que les budgets IT belges ne diminueront que pour une poignée d’entreprises, voire resteront stables, mais augmenteront cependant pour la moitié des directeurs IT. A raison. Rien qu’aux chemins de fer, la croissance sera de 20%. Le train du monde numérique est en marche. Un train qu’il vaut mieux de ne pas rater. A la manoeuvre,des informaticiens qui oeuvrent dans la coulisse pour faire tourner les choses, 24 h sur 24. Certes, avec des hauts et des bas, sous une bonne étoile en général, mais pas toujours. Sachant qu’il faut chercher à se laisser guider par cette bonne étoile. Ce sont les hommes qui font le secteur ICT. Et pour réussir le passage au monde numérique, il faudra au moins une chose: la volonté d’aller de l’avant, la rage de vivre, de survivre. Les machines ne pleurent pas de joie. Elles ne peuvent que tomber en panne.

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