La Belgique toujours plus à la traîne en matière de logiciels

Notre pays régresse un peu plus chaque année: l’an dernier, on trouvait encore 3 entreprises belges dans le Truffle 100, le classement européen du software. Cette année, elles ne sont plus que 2.

Notre pays régresse un peu plus chaque année: l’an dernier, on trouvait encore 3 entreprises belges dans le Truffle 100, le classement européen du software. Cette année, elles ne sont plus que 2.

Nous avouons ne pas du tout savoir pourquoi la Belgique ne compte que LMS International et Iris Group dans le Truffle 100, le classement annuel des éditeurs de logiciels européens. L’an dernier, nous avions encore suggéré qu’Artwork Systems, après sa fusion avec Esko, y grimperait sensiblement, mais manifestement, les auteurs du classement ont cette année purement et simplement oublié EskoArtwork.

Avec un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros en software, LMS a reculé d’un rang et se classe cette année 32ème. Iris Group, qui apparaissait l’an dernier pour la première fois (!) dans le classement, régresse également de la place 40 à la place 42 avec un chiffre d’affaires de 95,9 millions d’euros tiré du software.

Mis à part les Belges, le classement n’a guère subi de modifications avec l’omniprésence de l’éditeur allemand SAP qui, avec un chiffre d’affaires de 10,2 milliards d’euros, représente 42 pour cent du chiffre d’affaires total du top 100. Le numéro deux, à belle distance, est l’éditeur britannique Sage avec 1,78 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Dassault Systems (France) complète le top 3 avec 1,26 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Par comparaison, le top 100 du software européen représente 24,3 millions d’euros de chiffre d’affaires, alors que la société américaine Microsoft a réalisé à elle seule en 2007 un chiffre d’affaires de 33,4 milliards d’euros en software et qu’Oracle en est à 12,5 milliards d’euros.

Selon les auteurs du classement, la diversification des éditeurs de logiciels européens est trop limitée. Un tiers des entreprises conçoit des logiciels ERP, et un autre tiers est composé d’entreprises de software d’infrastructure. En général, il y a une nette prédominance des entreprises orientées vers les logiciels pour le secteur financier et les pouvoirs publics.

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