La Belgique se distingue à l’index numérique

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Pieterjan Van Leemputten

Notre pays progresse bien sur le plan numérique. L’infrastructure, les compétences numériques de la population et l’utilisation des services numériques par les entreprises et les pouvoirs publics placent la Belgique dans le top cinq. Mais il y a aussi des points à améliorer.

0,59, tel est notre score de performances numériques sur un maximum d’1. Notre pays se classe ainsi, tout comme l’an dernier, en cinquième position après le Danemark (0,67), la Suède, les Pays-Bas et la Finlande. Ces chiffres proviennent du Digital Economy & Society Index de l’UE.

Si l’on examine ces chiffres de plus près, l’on apprend qu’en Belgique, 73 pour cent de la population active (16-75 ans) disposent d’une connexion internet supérieure à 30 Mbps. 83 pour cent de la population utilisent régulièrement internet, 65 pour cent sont actifs numériquement en participant à des jeux, en visionnant des films, en écoutant de la musique ou en regardant des images. A ce niveau, l’on est même troisième en Europe. Treize pour cent de la population n’ont cependant encore jamais utilisé internet. Sur le plan de l’échange électronique d’informations via des logiciels de business management, les entreprises belges mènent même la danse en Europe.

E-gouvernement

Par contre, notre pays régresse de quatre rangs par rapport à 2014 pour ce qui est des Digital Public Services. Cela est surtout dû aux progrès enregistrés dans les autres pays. C’est ainsi que 42 pour cent des Belges utilisent activement les services e-gov, alors que plus de quatre-vingts pour cent des principaux événements de la vie des citoyens comme un déménagement ou une déclaration de naissance s’effectuent en ligne.

Peu d’engouement STEM

Une remarque dont fait l’objet notre pays, c’est qu’il se sépare à un rythme accéléré d’une main d’oeuvre hautement formée, alors qu’actuellement, il n’y a qu’un faible nombre de personnes qui terminent des études STEM (Science, Technology, Engineering & Mathematics). L’UE s’attend à ce que cela devienne un problème à l’avenir sur le plan de la croissance et de l’innovation. Cette problématique est par ailleurs aujourd’hui déjà ressentie par les employeurs IT, lorsqu’ils doivent rechercher du nouveau personnel.

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