La Belgique grimpe dans le Global Open Data Index

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Pieterjan Van Leemputten

Cette année, notre pays progresse fortement en matière de données ouvertes (open data). Les mesures prises recueillent leurs fruits, alors que l’impact de la politique des données ouvertes doit encore se manifester.

Notre pays passe de la 53ème à la 35ème place dans le Global Open Data Index d’Open Knowledge qui compare 122 pays. Cette hausse est entre autres due à la publication des statistiques nationales de Statbel, à la mise à disposition des résultats des élections et à la visionneuse de cartes de l’IGN et ce, même si les deux encore derniers éléments ne sont pas officiellement déclarés ouverts.

Taïwan

Trois nouveaux ensembles de données ont été ajoutés cette année, pour lesquels beaucoup de pays ont perdu des points. En tout, 43 pour cent de toutes les données prises en compte dans notre pays sont ouvertes. Tout en haut du classement, l’on trouve Taïwan qui grimpe de la 11ème à la 1ère place et qui repousse ainsi la Grande-Bretagne au deuxième rang, au bout de trois années successives. Le Danemark, la Colombie et la Finlande complètent le top cinq. Le Luxembourg se classe quarantième, les Pays-Bas huitième, la France dixième et l’Allemagne vingt-sixième.

“Ces derniers mois, quelques ensembles de données ont été ajoutés par les services publics fédéraux. Il s’agit là d’une très grande évolution, et cela se voit à notre progression au classement”, déclare Theo Francken, secrétaire d’Etat en charge de la simplification administrative.

Plus de croissance encore

Mais tout semble indiquer que notre pays ne va pas s’arrêter en si bon chemin. C’est ainsi que le gouvernement a présenté en juillet sa stratégie open data qui stipule que les données doivent être ouvertes par défaut. Dans les années à venir, cela ne pourra se traduire que par davantage de gisements de données publics, ce qui ne fera qu’améliorer notre image open data.

“Notre ambition est de progresser encore l’année prochaine”, déclare le ministre en charge de l’agenda numérique, Alexander De Croo. “Avec la nouvelle stratégie open data fédérale, cela ne pourra que réussir. En libérant davantage de données publiques, les citoyens et les entreprises disposeront de possibilités supplémentaires pour développer des applications créatives. De cette manière, nous stimulerons l’innovation et renforcerons l’écosystème numérique dans notre pays.”

Découvrez ici sur base de quels ensembles de données notre pays a progressé au classement.

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