L’univers numérique croît plus fortement que prévu

L’univers numérique, à savoir les données qui constituent le monde virtuel, représentait l’an dernier 281 exa-octets. C’est 10% de plus que prévu. Même si 70% de ces données est créé par des personnes, elles transitent généralement par un ou plusieurs réseaux ou systèmes d’entreprise. “Les entreprises doivent par conséquent prendre leurs responsabilités”, déclare Geert Van Peteghem, ‘country manager’ chez EMC, qui en appelle dans un premier temps à plus de ‘bon sens’.

L’univers numérique, à savoir les données qui constituent le monde virtuel, représentait l’an dernier 281 exa-octets. C’est 10% de plus que prévu. Même si 70% de ces données est créé par des personnes, elles transitent généralement par un ou plusieurs réseaux ou systèmes d’entreprise. “Les entreprises doivent par conséquent prendre leurs responsabilités”, déclare Geert Van Peteghem, ‘country manager’ chez EMC, qui en appelle dans un premier temps à plus de ‘bon sens’.

281 exa-octets, soit 281 milliards de giga-octets ou encore 20 piles de livres de la terre au soleil. C’est à peine imaginable et pourtant, le cabinet d’analystes IDC s’attend à ce que d’ici 2011, cette quantité atteigne les 1.800 exa-octets, soit quasiment 2 zetta-octets: dix fois plus que l’univers numérique recensé en 2006. Pour IDC, les causes principales de cette croissance sont l’adoption plus rapide que prévu des caméras de surveillance numériques, de l’internet sur les marchés émergents, du ‘cloud computing’ et des réseaux sociaux.

Nous créons nous-mêmes une grande partie de notre empreinte numérique, mais des parties extérieures laissent également des traces digitales: pensons aux scans réalisés dans les cliniques ou aux images de surveillance enregistrées par les caméras. “En réalité, l’ombre numérique de tout un chacun est tellement grande qu’elle en devient inquiétante”, ajoute Geert Van Peteghem qui fait référence aux dangers du vol d’identités numériques: “Nous sommes certes des adeptes de l’utilisation de la technologie pour rester maîtres de l’explosion des données et pour la sécurité de celles-ci, mais cela ne suffit pas. Tout le monde devrait dans un premier temps réfléchir à propos de savoir s’il est bien nécessaire de mettre toutes ces données sur un réseau d’entreprise. Et ici aussi, les entreprises doivent réagir. Il existe bien une prise de conscience générale, mais elle n’est pas encore suffisamment profonde”, explique encore Van Peteghem. Pour pouvoir faire face à la taille de l’univers numérique et à la complexité qui va de pair, les entreprises IT doivent être des leaders dans la poursuite du développement de politiques de gouvernance de l’information qui sont élaborées à tous les niveaux en leur sein, mentionne l’étude.

IDC indique aussi que la plupart des données dans l’univers numérique sont des données non structurées, comme de la musique, des films, des présentations Powerpoint, etc. (95%). Mais au sein des entreprises aussi, les données non structurées représentent 80% de toutes les données numériques. Seule exception: le secteur financier. Les transactions et données financières des clients y sont en effet structurées dans des bases de données. Il en résulte que ce secteur ne représente ‘que’ 6% de l’univers numérique, même s’il accapare par ailleurs 20% du budget IT mondial!

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