L’ULg dans la course au super-ordinateur

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Dans la foulée de l’Université de Gand et peu avant Cenaero, l’Université de Liège vient d’inaugurer son nouveau super-ordinateur NIC3 (Numerically Intensive Computing).

Dans la foulée de l’Université de Gand et peu avant Cenaero, l’Université de Liège vient d’inaugurer son nouveau super-ordinateur NIC3 (Numerically Intensive Computing).

Représentant un investissement de 1 million EUR (400.000 EUR en serveurs et 600.000 en systèmes d’alimentation et de refroidissement par eau, sachant que la machine consomme pas moins de 30 kW/h et que l’ensemble de l’infrastructure a été modernisée), ce supercalculateur sous Linux (avec ClusterVision comme couche d’intégration) intègre 1.296 coeurs de processeur Intel basse consommation logés dans 162 serveurs Dell et développe une puissance de 13 Tflops. Il s’ajoute au NIC2 (144 processeurs en Sun Cluster sous Linux) inauguré en 2005 et qui pourrait être interconnecté. Quant au système SGI NIC1, il sera débranché prochainement.

Destiné à la simulation et à la modélisation numériques, ce système sera utilisé par une centaine de chercheurs de l’UL (climatologues, généticiens, spécialistes de la mécanique quantique et de l’assemblage de molécules) et quelque 500 en Communauté française. Car à terme, les différents supercalculateurs des universités de Liège, Louvain et Buxelles seront interconnectés au sein d’une machine virtuelle dans le cadre du programme d’échanges interunivestaires Céci (consortium des équipements de calcul intensif) soutenu par le FNRS, qui finance le projet à hauteur de 400.000 EUR).

Ajouter que NIC3 devrait déjà être saturé en 2011 et remplacé d’ici 2012 par NIC4 moyennant un investissement de 350.000 EUR.

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