L’UE devrait faire marche arrière dans sa protection stricte des données

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Pieterjan Van Leemputten

Tout semble indiquer que l’Europa va devoir assouplir ses règles prévues en matière de confidentialité en ligne. Un certain nombre d’entreprises, dont certaines en Belgique, sont en effet opposées à cette proposition stricte.

Les règles en matière de protection des données doivent constituer un ensemble de règles de confidentialité s’appliquant dans les 27 pays membres. Cela permettrait de développer une politique unique pour toutes les entreprises en Europe. Or ces règles sont si strictes que certains pays membres de l’UE craignent qu’elles causent trop de tracasseries aux entreprises. Voilà ce qu’on peut lire à la une du Financial Times d’aujourd’hui.

Le journal d’affaires écrit qu’au moins neuf états membres ont exprimé des objections. La Grande-Bretagne, la Suède, l’Allemagne et la Belgique notamment s’opposent à ces règles.

Au nombre des mesures prévues, l’on trouve notamment l’exigence que les entreprises doivent avoir une approbation explicite pour traiter les données de leurs utilisateurs. Ces derniers doivent également avoir le droit à l’oubli sur internet. Si une entreprise ne respecte pas les règles, elle risque une amende dont le montant peut atteindre deux pour cent de son chiffre d’affaires annuel. L’UE entend ainsi surtout viser les géants technologiques américains tels Google et Facebook.

Selon le Financial Times, l’opposition des pays membres suffirait pour rejeter la proposition. Il est très probable que l’UE va à présent assouplir ses règles, afin d’en arriver à un compromis qui agrée toutes les parties.

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