L’opérateur Astrid en difficultés veut de la clarté de la part du nouveau gouvernement

Pieterjan Van Leemputten

Astrid est en grandes difficultés financières, ce qui fait que la poursuite des activités de l’opérateur des services d’urgence est menacée. Mais selon l’opérateur, la faute en incombe aussi aux autorités qui n’y injectent plus d’argent et ne prend aucune décision.

Astrid est en grandes difficultés financières, ce qui fait que la poursuite des activités de l’opérateur des services d’urgence est menacée. Mais selon l’opérateur, la faute en incombe aussi aux autorités qui n’y injectent plus d’argent et ne prend aucune décision.

Le journal Tijd indiquait ce dernier week-end qu’Astrid, le réseau télécom des services d’urgence, se trouve dans de graves difficultés financières. Sa perte pour l’année dernière serait de 14,7 millions d’euros, ce qui fait que son endettement total serait à présent de 33,9 millions d’euros.

Les rentrées d’Astrid proviennent de ses abonnés, mais l’opérateur reçoit aussi de l’argent public pour ses frais de fonctionnement. Le problème, c’est que le gouvernement fédéral a fermé le robinet et n’a plus rien changé après le dernier contrat de gestion qui venait à échéance en 2010.

Les pouvoirs publics ne paient pasAstrid même confirme les problèmes. Le contrat de gestion spécifie les moyens que l’opérateur reçoit de l’Etat, le seul actionnaire. L’organisation fait observer que jusqu’à présent, aucune décision n’a été prise par le gouvernement. Qui plus est, le subside pour les frais de fonctionnement n’a plus été versé depuis deux ans déjà.

Pour passer ce cas, Astrid couvre à présent ses frais de fonctionnement avec les rentrées de ses abonnements. Mais ce n’est pas une solution durable car ces revenus ne suffisent pas pour investir dans le réseau.

PrêtAstrid a lui-même échafaudé des plans pour résoudre le problème. Comme un plan d’investissement, où l’opérateur insiste sur le fait que les injections financières du passé seront acquittées plus rapidement que prévu. A cause du fait aussi qu’il s’était basé sur 40.000 abonnés, alors qu’ils étaient 56.000 dans la pratique.

Comme l’organisation comprend aussi que les temps sont difficiles sur le plan financier, elle affirme qu’elle se satisferait déjà d’un prêt de la part des pouvoirs publics, qu’elle pourrait apurer avec l’argent des abonnés.

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