L’informaticien plus actif chez lui…

… qu’au bureau? Vrai ou faux?

… qu’au bureau? Vrai ou faux?

“Le directeur informatique n’a pas confiance dans le télétravail”, écrivions-nous à la mi-août sur notre site web. Pas que le temps ait été superbe, sans quoi nous aurions préféré travailler à la maison. D’abord, un parcours de 10 km dans les bois. De quoi se mettre en forme pour commencer à travailler. Et terminer le travail. Voire plus. Logique. Du moins pour nous qui l’avons fait durant une décennie. Pas toujours évident. Parfois, les collègues vous manquent, de même que les discussions, qu’elles soient stratégiques ou non. Mais surtout, on n’arrête pas, on est toujours joignable.

“Prévoyez aussi un endroit parfaitement adapté et faites taire votre chien…”, dixit encore l’article. Nous n’avons pas de chien, mais nous nous souvenons de cet éditeur dont l’animal à quatre pattes était plutôt bruyant. Lorsqu’il téléphonait de son bureau à la maison, c’était un moment inoubliable. Voici quelque temps, une entreprise proposait des bandes spéciales avec en arrière fond des sons de clavier, de sonnerie téléphonique. Sérieusement. Le télétravailleur pouvait ainsi être pris au sérieux.

On remarquera encore que, toujours d’après l’article, ce sont surtout les jeunes informaticiens ambitieux qui refusent le télétravail et préfèrent le bureau. Ils veulent se montrer, être vus. Par ailleurs, nous entendons régulièrement les directeurs informatiques se plaindre que ces jeunes loups exigent des salaires mirobolants et de grosses voitures allemandes, tout en ne voulant travailler que de 9 à 5. Et qu’ils veulent aussi aller au centre de fitness ou prendre rendez-vous chez le coiffeur pendant les heures de bureau. Investir dans la scolarité n’est plus en vogue. Une réunion en soirée est acceptée avec réticence. “C’est ainsi, c’est la génération désenchantée, celle qui a vécu le cul dans le beurre”, me confiait récemment un directeur IT. Fin des années ’70 et ’80, tout le monde voulait décrocher la timbale avant l’âge de 40 ans. Travailler dur, puis se retirer. Une poignée y est parvenue, en vendant sa société internet avant l’éclatement de la bulle. Mais la plupart est toujours au boulot. Et souvent pas à la maison…

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