L’inaccessible mine d’or des données

De très nombreuses entreprises sont assises sur des mines d’or de données, mais ne parviennent pas à exploiter efficacemment ces données, quand elles réussissent à y accéder. Cette conclusion d’une récente étude menée par HP auprès de 234 grandes multinationales européennnes n’est sans doute guère étonnante, sauf qu’elle a été réali-sée auprès du ‘chief information officer’ (CIO) ou du directeur informatique.

De très nombreuses entreprises sont assises sur des mines d’or de données, mais ne parviennent pas à exploiter efficacemment ces données, quand elles réussissent à y accéder. Cette conclusion d’une récente étude menée par HP auprès de 234 grandes multinationales européennnes n’est sans doute guère étonnante, sauf qu’elle a été réali-sée auprès du ‘chief information officer’ (CIO) ou du directeur informatique.

Des responsables qui s’accordent presque unanimement pour affirmer que la gestion de l’information est vitale, dans de très nombreux cas pour renforcer la position concurrentielle de leur organisation. Mais à la question de savoir si leur entreprise accède aux informations pertinentes pour prendre les meilleures décisions métier, une majorité d’entre eux reconnaît que se pose là un problème. Alors que c’est précisément le département IT qui est chargé d’exploiter les bases de données pour en extraire l’information correcte, pensions-nous. Or tel n’est mani-festement pas le cas. L’implémentation est trop complexe, concèdent la plupart des CIO.

Certes, de nombreux projets de gestion de l’information n’atteignent pas l’objectif escompté, tandis que le dépar-tement IT souhaite ne pas se brûler à nouveau les doigts. Le secteur IT a intérêt à faire son mea culpa. Près de deux tiers des projets échouent. De très nombreux exemples pratiques annoncés à grand renfort de publicité sont abandonnés en toute discrétion. Notre rubrique “Un an plus tard” est régulièrement confrontée à des CIO dé-sespérés qui “préfèrent ne pas parler. Tout va à vau-l’eau, rappelez-moi dans quelques mois.”

Il ne faut pas s’étonner dans ces conditions que les responsables IT interrogés dans le cadre de cette étude esti-ment que le ‘business’ n’a aucune idée de ce que l’IT peut faire pour le métier ou pire encore que le ‘business’ ne les écoute pas. Car le département IT reste trop souvent vu comme un poste de coûts, ne serait-ce que parce que les projets IT ne parviennent pas à démontrer clairement leur retour sur investissement. Une mine d’or certes, mais pour les fournisseurs IT plutôt que pour le métier…

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