L’ICT du service de renseignements de l’armée laisse à désirer

Le service général des renseignements et de la sécurité (SGRS) de l’armée a un urgent besoin d’une approche plus professionnelle. Tel est le message sous-jacent d’un audit que le Comité I a réalisé pendant une demi-année.

Le service général des renseignements et de la sécurité (SGRS) de l’armée a un urgent besoin d’une approche plus professionnelle. Tel est le message sous-jacent d’un audit que le Comité I a réalisé pendant une demi-année.

Voilà ce qu’on peut lire dans le journal De Standaard de ce lundi. Le Comité I est l’organisme qui supervise les services de renseignements. L’examen démontre entre autres que le SGRS éprouve des difficultés à traiter l’afflux d’informations. Le Comité I plaide pour une approche plus ciblée. En outre, les départements qui collectent les données et les analysent, doivent mieux collaborer.

Le personnel reste fortement dépendant de l’informatique et à ce niveau, il y a aussi beaucoup de pain sur la planche, selon le Comité I. “Le support ICT du service de renseignements laisse à désirer. Du fait que les données ne peuvent être stockées ou analysées de manière correcte, le risque existe que des informations importantes échappent au SGRS”, peut-on encore lire. “Par ailleurs, il peut également arriver que le service de renseignements reçoive et stocke certaines données pertinentes, mais que le personnel ne soit pas à même de retrouver assez rapidement.”

Sur le plan de la gestion du personnel, le SGRS a aussi des progrès à faire, affirme l’audit. C’est ainsi que les nouveaux collaborateurs doivent être mieux informés sur ce que l’on attend d’eux, et recevoir une meilleure formation.

Sources: Belga/De Standaard

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