L’ICT doit figurer dans le plan Marshall

Pour Frédéric Duchêne, représentant du Ministre Marcourt qui assistait à la table ronde concluant l’événement inaugural du CIO-Club Wallonie Bruxelles, les TIC sont, par définition, transversales et “actives” dans la plupart des pôles de compétitivité actuels. Et il existe un Cluster TIC, dans lequel la Région Wallonne injecte des moyens.

Pour Frédéric Duchêne, représentant du Ministre Marcourt qui assistait à la table ronde concluant l’événement inaugural du CIO-Club Wallonie Bruxelles, les TIC sont, par définition, transversales et “actives” dans la plupart des pôles de compétitivité actuels. Et il existe un Cluster TIC, dans lequel la Région Wallonne injecte des moyens.

Une position que ne partage pas le CIO-Club francophone. Patrick Crasson, vice-président: “On confine trop souvent les TIC à une commodité. Si on parle de ‘backoffic’e, d’accord de comparer l’informatique à un service de fourniture comme l’électricité mais c’est bien trop réducteur. Les TIC ne sont pas que transversales. Si vous partez de la technologie d’Eyetronics qui va servir de base à la création de l’espace virtuel collaboratif 3D de notre club et que vous l’intégrez dans d’autres domaines, vous créez de l’innovation et de l’emploi. Si vous enfermez une société comme Iris dans le transversal, vous l’étouffez! Il faut faire des TIC un pôle de compétitivité. Il faut donner un fil conducteur à une industrie en mutation et en évolution constante.”

Le sujet central de l’après-midi organisée par le Club dont le nombre de membres effectifs dépasse aujourd’hui les 30 et qui se réjouit de la mise en place de 12 modules de formation destiné aux dirigeants de cette industrie: un focus sur les TIC et la GRH, plus particulièrement dans le secteur des services, sur base d’une étude réalisée en 2006 par le Forem et l’Institut Survey & Action. Quelques grandes lignes de force dans un monde où, quelque part, “tout le monde se connaît.” Tout d’abord, un nombre important d’indépendants, plus de 50%, à comparer aux 5% de secteur des télécoms. Ensuite, une arrivée dans la carrière souvent non planifiée: la moitié des personnes interrogées (581 employeurs TIC, 310 salariés, 322 indépendants) n’ont pas une formation TIC spécifique.

S’il y a bien une préoccupation centrale en matière de GRH TIC, c’est bien au niveau des compétences. Pas spécialement les acquis techniques: le Forem parle d'”hybridation”, un mariage entre les compétences technologiques -actualisées en permanence – et celles en management, en relationnel et/ou en connaissance du métier du client. Mais il ne faut pas que trouver la perle rare. Bernard Van Asbrouck, expert au Forem: “L’écosystème des TIC provoque des transformations profondes des processus de contractualisation, de développement des compétences, de recrutement et d’intéressement. La GRH dans ce secteur à l’aube d’une révolution dont on sous-estime l’ampleur.”

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