L’heure du zettabyte a sonné

Marc Husquinet Rédacteur de Data News

Cette année, l’univers numérique devrait, pour la première fois de l’histoire de l’humanité, représenter 1,2 million de petabytes, contre 800.000 petabytes un an plus tôt.

Cette année, l’univers numérique devrait, pour la première fois de l’histoire de l’humanité, représenter 1,2 million de petabytes, contre 800.000 petabytes un an plus tôt.

L’univers numérique est le volume de données numériques créées et répliquées par les individus en un an.

Juste pour rappel, un zettabyte est égal à 1.000 exabytes, soit un million de petabytes ou un milliard de terabytes. Et pour visualiser ce volume, un zettabyte correspond au volume stocké sur 250 milliards de DVD.

Et d’ici 2020, le cabinet IDC (qui réalise cette étude depuis 2007 pour le compte de leader du stockage EMC) estime que l’univers numérique aura été multiplié par 44 par rapport à 2009 pour atteindre 35 zettabytes, soit une croissance annuelle de plus de 45% par an. Dans le même temps, les budgets disponibles ne progresseront que d’un facteur de 1,4, tandis que les capacités disponibles ne seront pas suffisantes. Pour relever le défi du stockage et de la gestion de ces données, IDC table sur le recours massif à la compression, à la déduplication et au services en nuage (cloud). Précisément des technologies qu’EMC entend stimuler.

Reste à voir quand on atteindra le yottabyte, soit 1.000 zettabytes…

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire