L’externalisation en échec par manque de vision stratégique

Le cabinet KPMG s’est basé sur un certain nombre de résultats d’autres études relatives à l’échec de projets de sous-traitance IT. Lors de sa propre enquête, l’entreprise a recherché les causes des échecs et les solutions possibles. Elément étonnant: la cause d’une sous-traitance ratée est souvent l’absence d’une stratégie d’externalisation correcte.

Un quart des accords de sous-traitance IT ne satisfont pas les clients. Un cinquième des relations d’externalisation se terminent en queue de poisson dans les deux ans. Et la moitié échoue dans les cinq ans. Telles sont les conclusions d’autres enquêtes importantes sur lesquelles KPMG a basé sa propre étude appelée ‘Sourcing in the Global Environment: The Challenge Ahead’. KPMG a surtout recherché les causes et les raisons de ces échecs et a tenté de trouver des solutions.Qu’en est-il? L’une des raisons principales de l’échec des contrats de sous-traitance réside dans un manque de vision stratégique en la matière par le client lui-même. Il y a rarement un point de vue clair unique au niveau de l’entreprise sur la façon d’approcher l’externalisation et sur les résultats visés. En d’autres mots, la qualité des services doit absolument être contrôlée.Autre cause d’échec de la sous-traitance largement citée et confirmée par KPMG au terme de son enquête: le fait que les fournisseurs de services IT ont du mal à comprendre l’activité du client. Et ce qui étonnant ici, c’est que cette situation est souvent due au client lui-même. Les responsables des entreprises évalueraient mal la complexité de leurs propres activités, ce qui se traduirait par une communication insuffisamment claire avec les fournisseurs de services.KPMG accompagne son rapport d’un plan progressif détaillé visant à faire réussir les accords de sous-traitance. Au coeur de ce plan, il y a le besoin d’élaborer une stratégie en matière d’externalisation au niveau de l’entreprise, de développer une méthodologie et d’utiliser un programme d’évaluation des services et de sa traduction en chiffres.Le rapport complet se trouve [ici].

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