L’extension .tel peu prisée en Belgique

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Les internautes belges ne sont guère intéressés par un nom de domaine .tel.

Les internautes belges ne sont guère intéressés par un nom de domaine .tel.

L’hébergeur Combell n’a en effet enregistré que 91 noms de domaine, et son homologue bNamed 30 seulement. “Il est clair que ce n’est pas la ruée de la part des utilisateurs finaux.” L’idée sous-jacente à .tel, c’est que les entreprises ou les particuliers puissent conserver toutes leurs données de contact en un seul endroit, afin de rendre superflus les annuaires téléphoniques et les cartes de visite. Et cela ne concerne pas seulement les adresses d’habitation, numéros de téléphone et adresses e-mail, mais aussi les coordonnées locales via Google Maps, les adresses MSN, les pages Facebook jusqu’à et y compris les profils LinkedIn et comptes Skype. Toutes ces données sont regroupées sur une page spéciale .tel exploitée par le registry britannique Telnic.

Dans la première phase de l’enregistrement des domaines, seuls les propriétaires de marques ont été pris en considération. Au niveau mondial, on a recensé 10.000 demandes: du chanteur Bono jusqu’à la société suisse Nestlé. Depuis le 24 mars, tout un chacun peut faire enregistrer son propre domaine .tel. Selon Justin Hayward, porte-parole de Telnic, au cours des premières 24 heures suivant le lancement, 100.000 noms de domaine .tel ont été enregistrés. Reste qu’en Belgique, il n’y a guère d’intérêt pour ces cartes de visite en ligne. Des entreprises comme Bekaert, Netlog et Fortis ont certes déjà enregistré un nom de domaine .tel, mais c’est loin d’être l’affluence.

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