L’Europe accuse des fabricants de puces de formation d’un cartel

Pieterjan Van Leemputten

La Commission européenne pense qu’un certain nombre de fabricants de puces en vue collaborent pour maintenir leurs prix à haut niveau. Aucun nom n’a été cité, même si ceux d’acteurs très importants apparaissent ci et là.

Il s’agit de fabricants de puces pour smart cards, telles que des cartes bancaires, cartes SIM et passeports. L’accusation fait suite à une enquête qui a duré cinq ans après quelques interventions datant de 2008. Des concertations précédentes avec les entreprises concernées n’ont rien donné. Voilà qui explique la plainte officielle actuelle.

La Commission est convaincue que les entreprises examinées ont porté préjudice à leurs clients en partageant des informations commercialement sensibles avec des concurrents et en fixant les prix entre eux. Les accusations proprement dites remontent à 2003 et 2004 déjà.

L’Europe même ne cite aucun nom. Mais selon l’agence de presse Reuters, il s’agirait notamment de Philips et Infineon. Bloomberg, quant à elle, mentionne STMicroelectronics, Atmel, NXP Microelectronics (une filiale de Philips), Renesas et Samsung.

Ce n’est pas la première fois que l’Europe s’en prend à la formation d’un cartel dans le secteur technologique. Des fabricants de LCD et des producteurs de mémoires ont dans le passé aussi été dans le collimateur. Il n’y a en outre rien d’exceptionnel à ce que plusieurs années s’écoulent entre les premières plaintes et l’imposition d’une amende finale.

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