L’Etat autorisé à réduire sa participation dans Proximus

Dominique Leroy © Belga
Pieterjan Van Leemputten

La Chambre a marqué son accord pour que l’Etat ne doive désormais plus être l’actionnaire majoritaire de Bpost et de Proximus. Entre-temps, cette dernière accroît sa présence au Luxembourg.

Le projet de loi stipule que l’Etat ne doit plus détenir 50 pour cent +1 action dans Proximus et Bpost. Aucune limite inférieure n’est prévue. Le CEO et le président de Proximus pourront en outre être nommés dorénavant par le conseil d’administration, alors que c’était le gouvernement qui les désignait jusqu’à présent.

Le projet de loi contient encore d’autres éléments destinés à mettre les entreprises d’Etat davantage sur un pied d’égalité avec leurs concurrentes du secteur privé. C’est ainsi que les entreprises pourront désormais recourir de manière identique aux sous-traitants et indépendants. Le conseil d’administration pourra aussi rejeter la décision d’un ministre de tutelle.

Le ministre en charge des télécoms Alexander De Croo annonce dans un communiqué de presse que cet ajustement n’est aucunement une décision de réduire la participation de l’Etat dans Proximus ou Bpost et ce, même si ce n’est pas un secret qu’au niveau politique, l’on examine depuis assez longtemps déjà les rentrées possibles d’une vente (partielle) de Proximus.

Luxembourg

Proximus même avait plus tôt aujourd’hui déjà fait savoir qu’elle sera désormais entièrement propriétaire de Telindus Luxembourg. Elle rachète pour ce faire la participation de 35,3 pour cent d’ArcelorMittal pour un montant non communiqué.

Telindus Luxembourg occupe aujourd’hui quatre cents employés et réalisera cette année un chiffre d’affaires probable de 115 millions d’euros. Dans ce pays, Proximus est également active comme opérateur télécom avec Tango.

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