L’eID à peine utilisée en entreprise

Les propos tenus récemment par le ‘manager e-government’ flamand Geert Mareels ont été convertis en chiffres par la fédération du secteur technologique Agoria: la carte d’identité électronique (eID) n’est quasiment pas utilisée au niveau professionnel. Le manque d’informations à propos de ses applications possibles serait à la base du problème.

Les propos tenus récemment par le ‘manager e-government’ flamand Geert Mareels ont été convertis en chiffres par la fédération du secteur technologique Agoria: la carte d’identité électronique (eID) n’est quasiment pas utilisée au niveau professionnel. Le manque d’informations à propos de ses applications possibles serait à la base du problème.

Agoria a posé à 224 de ses membres 5 questions relatives à l’utilisation et à la connaissance de la carte eID. Les réponses confirment – à l’échelle de ce sondage forcément limité – ce que le ‘manager e-government’ flamand Geert Mareels [déclarait en décembre déjà lors du congrès e-government]: il est urgent d’insuffler une vie nouvelle à l’eID car son utilisation est trop restrictive, et ce malgré ses nombreuses applications possibles.

La connaissance détaillée des trois fonctions de base de l’eID – le captage de données (la lecture des données intégrées à la carte), l’authentification lors des transactions numériques et la signature numérique – est insuffisante chez les participants à l’enquête. 73 pour cent les connaissent certes toutes les trois, mais seuls 28 pour cent en utilisent réellement une ou plusieurs. Utiliser l’eID à des fins privées n’est déjà pas importante (22 pour cent seulement), mais son application dans les entreprises est quasiment inexistante, puisque 87 pour cent des participants affirment ne pas utiliser la carte dans le contexte professionnel.

Selon les personnes interrogées, les principales raisons à cela sont le manque d’informations sur l’utilisation et les applications de l’eID et – peut-être plus préoccupant encore – le fait que tout un chacun n’en possède pas encore une. “Si les autorités veulent vraiment promouvoir l’utilisation de la carte eID”, conclut Agoria, “elles devront d’abord mener une campagne d’information à grande échelle auprès de tous les utilisateurs potentiels. Sinon, d’autres instruments d’identification – qui sont à présent déjà sur le marché, qui plaisent davantage aux utilisateurs et qui sont aussi déjà plus employés (cartes bancaires, Visa, Certipost, Isabel, mots de passe, …) – prendront le dessus sur les applications d’identification électroniques.”

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