‘L’asservissement aux médias sociaux chez les jeunes est encore acceptable’

© iStock

Les filles éprouvent plus souvent que les garçons des difficultés pour décrocher des médias sociaux sur leur téléphone mobile, mais l’asservissement aux médias sociaux est encore acceptable chez les jeunes. Voilà ce que concluent les chercheurs de l’étude flamande ‘Apestaartjaren’.

Parmi les jeunes interrogés, 31,5 pour cent éprouvent des difficultés à décrocher des médias sociaux sur leur téléphone mobile, alors que 30,6 pour cent déclarent faire souvent l’objet de remarques de tiers à ce propos. 22,4 pour cent des jeunes admettent faire passer leurs devoirs et leçons au second plan, parce qu’ils préfèrent se rendre sur les médias sociaux.

Un quart des jeunes signale aussi être souvent, voire très souvent en manque de sommeil du fait d’avoir utilisé leur mobile pendant la nuit. “De ces chiffres, nous ne pouvons cependant pas déduire forcément que l’utilisation intensive des médias sociaux provoque effectivement un manque de sommeil ou des devoirs moins bien effectués. Ce que nous pouvons conclure par contre, c’est qu’un bon quart des jeunes interrogés est de cet avis”, indiquent les chercheurs.

Les filles plus accros aux médias sociaux

Les filles passent plus de temps que les garçons sur les médias sociaux, semble-t-il aussi. Parmi les filles, 37,6 pour cent éprouvent souvent des difficultés à décrocher des médias sociaux sur leur GSM contre 23,1 pour cent chez les garçons. Un quart des filles utilise également souvent, voire très souvent leur GSM, parce qu’elles se sentent malheureuses, alors que chez les garçons, il n’y en a qu’1 sur 10.

“Par ailleurs, 3 jeunes sur 4 optent rarement, voire jamais pour les médias sociaux de préférence à du temps passé avec des tiers (par exemple leurs amis ou parents). 59,1 pour cent des jeunes éprouvent en outre rarement, voire jamais de problèmes, lorsque se présentent des moments où ils ne peuvent visiter les médias sociaux avec leur appareil mobile. Les jeunes ne sont donc pas encore trop accros aux média sociaux”, conclut dès lors l’étude ‘Apestaartjaren’. (Belga/WK)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire