L’affaire du soi-disant vol par Uber transmise au ministère public fédéral américain

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Un juge de San Francisco a renvoyé aux services d’enquête fédéraux un procès intenté à l’encontre du service de taxi Uber concernant un vol de données industrielles. Ce renvoi signifie qu’une enquête criminelle pourrait être menée. Le procès a été intenté par Waymo, une entreprise soeur de la société mère de Google, Alphabet, active dans les voitures autonomes.

Aux termes de la plainte déposée par Waymo, un ex-collaborateur appelé Anthony Levandowski aurait dérobé des informations confidentielles relatives à de la technologie utilisée dans les voitures autonomes. Six semaines avant de quitter Waymo, il aurait ainsi téléchargé quelque 14.000 documents. Par la suite, Levandowski créa sa propre start-up baptisée Otto en vue de mettre au point une voiture autonome. Or Uber a racheté l’année dernière cette jeune entreprise pour un montant de 680 millions de dollars. Le renvoi par le juge ne signifie pas forcément que les services d’enquête fédéraux américains entameront des recherches sur Levandowski ou qu’il sera mis en examen, mais ces possibilités existent bel et bien.

Le juge a aussi rejeté une requête d’Uber en vue d’une médiation privée de l’affaire. Uber est en outre accusée par Waymo de violation de brevets et de concurrence déloyale. (ANP)

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