Quiconque utilise une adresse e-mail ou de l’espace web chez son fournisseur, pourra désormais y avoir accès jusqu’à 18 mois après l’expiration de son abonnement.
Quiconque utilise une adresse e-mail ou de l’espace web chez son fournisseur, pourra désormais y avoir accès jusqu’à 18 mois après l’expiration de son abonnement.
La commission Infrastructure a approuvé avant-hier la proposition de loi 53 3318 qui prévoit le prolongement du délai de 6 à 18 mois.
Avec un abonnement internet, vous recevez en général quelques mégaoctets d’espace web gratuit ou plusieurs adresses e-mail, telles @telenet.be ou @scarlet.be. Mais lorsque l’abonnement expire, vous devez renoncer à ces adresses, ce qui s’avère très gênant pour les gens qui ont un carnet d’adresses étoffé ou ceux qui exercent des activités professionnelles par le biais de leur espace web gratuit ou de leur adresse de fournisseur.
Il y a quelques années, à l’initiative du parlementaire du CD&V Roel Deseyn, il avait été décidé d’offrir aux ex-clients un accès six mois durant. Ce délai a été à présent porté à un an et demi. “Six mois, c’était assez court pour informer tous les contacts. Il s’agit parfois aussi de choses pratiques, comme par exemple quand vous avez oublié le mot de passe d’un site ou d’un service web et que vous devez le redemander via votre ancienne adresse e-mail”, explique Deseyn.
Le parlementaire plaidait initialement pour un prolongement de deux ans, mais le consensus des 18 mois lui semble être un bon compromis.
Précédemment, les boîtes mail des fournisseurs offraient généralement nettement plus d’espace de stockage que les alternatives gratuites telles Hotmail. Mais entre-temps, il est possible de conserver plusieurs giga-octets de trafic mail tant chez Hotmail (aujourd’hui Windows Live) que chez Gmail ou Yahoo Mail, ce qui réduit d’autant la nécessité d’une boîte mail gratuite chez le fournisseur.
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