L’adaptation des tarifs MTA : du pain bénit pour Base

L’opérateur de téléphonie mobile Base, une société du groupe néerlandais KPN, vient de réaliser un bon deuxième trimestre, notamment grâce à l’effet unique de l’adaptation des tarifs MTA.

L’opérateur de téléphonie mobile Base, une société du groupe néerlandais KPN, vient de réaliser un bon deuxième trimestre, notamment grâce à l’effet unique de l’adaptation des tarifs MTA.

Base a enregistré de très bons résultats au cours du deuxième trimestre, grâce à un effet positif unique de l’annulation des tarifs MTA maximaux imposés. Les tarifs MTA (tarifs de terminaison) définissent le prix que chaque opérateur doit payer pour traiter les appels sur les réseaux des autres. Au début d’avril, la Cour d’Appel de Bruxelles a suspendu une décision de l’IBPT relative à ces tarifs. Ce jugement a été rendu à la demande de Base, qui estimait que son concurrent Belgacom était injustement favorisée par cette décision, alors qu’elle-même en subissait un impact négatif. Les adaptations des tarifs de terminaison ne sont pas encore clôturées. Les opérateurs ne peuvent donc pas encore dormir sur leurs deux oreilles.

Le chiffre d’affaires (171 millions d’euros) est 10% plus élevé qu’au deuxième trimestre de l’année dernière. Le bénéfice d’exploitation a progressé de 10,8% pour atteindre 41 millions d’euros. L’EBITDA a pour sa part augmenté de 6,2% et est de 69 millions d’euros.

Base a franchi le cap des 3 millions de clients et en compte désormais près de 3,1 millions. Avec une valeur de 18 euros, le chiffre d’affaires moyen par utilisateur (ARPU) n’atteint toutefois pas encore le niveau de l’année dernière (20 euros).

En dépit de ce trimestre positif, les résultats à la moitié de l’année n’atteignent pas encore le niveau de l’an dernier. Seul le chiffre d’affaires, de 321 millions d’euros, est légèrement meilleur, mais le bénéfice est toujours à la traîne.

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