“L’actuelle législation télécom risque de faire perdre des milliards d’euros à l’Europe”

La régulation européenne bloque la création de services de communication paneuropéens. Si cette situation devait persister, l’Europe perdrait des milliards d’euros au niveau de son évolution économique potentielle. Voilà ce qu’on peut lire dans une étude effectuée par l’entreprise de consultance Indepen, à la demande d’INTUG, EVUA et BT.

La régulation européenne bloque la création de services de communication paneuropéens. Si cette situation devait persister, l’Europe perdrait des milliards d’euros au niveau de son évolution économique potentielle. Voilà ce qu’on peut lire dans une étude effectuée par l’entreprise de consultance Indepen, à la demande d’INTUG, EVUA et BT.

Selon l’étude, il est impossible de conclure le moindre grand contrat télécom de services téléphoniques fixes et mobiles avec des multinationales offrant des services comparables dans tous les pays européens. Les différents accords incohérents compliquent nettement l’utilisation de l’infrastructure et des applications IT, avance l’étude.

Selon Indepen, cela est dû à la législation en vigueur dans le monde télécom européen. L’offre de services européens centralisés semble impossible. Et, prévient l’étude, si rien ne change, l’Europe va perdre des milliards d’euros.

Indepen cite aussi des chiffres. En rendant possibles les services de communication paneuropéens, l’économie en tirerait 1.300 milliards d’euros au cours des 20 prochaines années. Le PIB européen augmenterait d’1,6 à 2 pour cent, ce qui ferait progresser le bien-être de 430 à 510 euros par personne et par an.

“Des services à haut débit compétitifs pour les utilisateurs domestiques sont évidemment un élément important de l’économie de la connaissance européenne actuelle”, déclare Luis Alvarez, président EMEA et Amérique latine chez BT, dans un communiqué de presse. “Mais la révision du cadre télécom européen doit prendre aussi en considération les clients ‘business’ multinationaux. Ceux-ci représentent 35 pour cent du PIB européen.”

Ce n’est pas un hasard si cette étude fait à présent le tour du monde. Le 14 avril en effet, les ministres européens se rencontreront dans le cadre du Competitiveness Council.

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