Kroes vise la reconnaissance de l’e-identité dans toute l’Europe

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Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

La commissaire européenne Neelie Kroes que les cartes d’identité électroniques doivent être reconnues dans toute l’Europe. Cela ne doit ni exiger d’échange de données ni création d’une banque de données européenne. Neelie Kroes est en charge de l’Agenda Numérique au sein de la Commission européenne. Selon la commissaire, une carte d’identité électronique comme l’eID belge serait encore nettement plus intéressante, si elle pouvait être utilisée aussi dans les autres pays membres de l’UE. La reconnaissance obligatoire de l’eID, mais aussi des signatures en ligne et d’autres services d’authentification on line, doit stimuler le développement ultérieur d’un marché numérique européen unifié, selon Kroes.

La commissaire européenne Neelie Kroes que les cartes d’identité électroniques doivent être reconnues dans toute l’Europe. Cela ne doit ni exiger d’échange de données ni création d’une banque de données européenne. Neelie Kroes est en charge de l’Agenda Numérique au sein de la Commission européenne. Selon la commissaire, une carte d’identité électronique comme l’eID belge serait encore nettement plus intéressante, si elle pouvait être utilisée aussi dans les autres pays membres de l’UE.

La reconnaissance obligatoire de l’eID, mais aussi des signatures en ligne et d’autres services d’authentification on line, doit stimuler le développement ultérieur d’un marché numérique européen unifié, selon Kroes.

Mais tout le monde n’est pas favorable à ce genre d’e-identité, en témoigne la critique qui se manifeste sur internet. Il s’agit en effet de données d’identité, à savoir une matière sensible. Kroes insiste cependant sur le fait qu’aucune donnée ne doit être échangée et qu’une banque de données européenne ne s’avère pas non plus nécessaire. “Il n’y aura donc pas d’abus du respect de la vie privée”, déclare-t-elle dans quelques journaux européens.

Le principe sous-jacent à une eID européenne serait comparable à celui d’une carte de crédit. Lorsqu’une instance souhaitera vérifier l’identité de quelqu’un sur base d’une e-identité attribuée par un autre pays membre, la seule réponse possible sera ‘oui’ ou ‘non’.

“Nous ne voulons pas introduire un nouveau système ou un nouveau standard”, ajoute encore la commissaire européenne. “Nous ne disons pas non plus que tous les pays de l’UE doivent avoir des pièces d’identité électroniques, mais nous voulons que dans d’autre pays de l’UE aussi, l’on puisse établir un lien avec la bonne identité.”

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