KPN salue le régulateur belge

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Les louanges adressées au régulateur belge: il faudra le temps de s’y habituer à l’IBPT. “Par le passé, j’ai souvent dit des choses négatives à propos du régulateur belge. Cette année, je vais en dire du bien”, a déclaré le patron en partance de KPN, Ad Scheepbouwer, sur un ton léger lors de la réception de nouvelle année de son entreprise. “L’IBPT a élaboré une approche innovante et démontre à présent que la plate-forme câblée est dominante dans une partie de la Belgique. Cette approche mérite l’attention de la Commission européenne”, a poursuivi Scheepbouwer.

Les louanges adressées au régulateur belge: il faudra le temps de s’y habituer à l’IBPT. “Par le passé, j’ai souvent dit des choses négatives à propos du régulateur belge. Cette année, je vais en dire du bien”, a déclaré le patron en partance de KPN, Ad Scheepbouwer, sur un ton léger lors de la réception de nouvelle année de son entreprise. “L’IBPT a élaboré une approche innovante et démontre à présent que la plate-forme câblée est dominante dans une partie de la Belgique. Cette approche mérite l’attention de la Commission européenne”, a poursuivi Scheepbouwer. A propos de la Belgique, la directeur de KPN a encore ajouté qu’actuellement “d’importants investissements sont consentis dans les services de données.”

Le fait que Scheepbouwer ait fait référence à la Commission européenne n’était assurément pas le fruit du hasard, car un peu plus tard, la commissaire européenne Neelie Kroes a également pu adresser quelques mots aux invités. Dans son discours, elle n’a cependant pas abordé le débat sur la régulation et l’ouverture du câble. Elle a préféré s’attarder sur la carrière d’Ad Scheepbouwer. C’est elle en effet qui lui demanda en 1988 de diriger l’entreprise d’état PTT Post. Comme on le sait, Scheepbouwer transmettra cette année encore le relais KPN à Eelco Blok.

La commissaire européenne Kroes a encore parlé de la problématique relative aux tarifs d’itinérance (roaming) mobile. “Nous savons tous que les prix d’itinérance sont trop élevés. Nous devons vraiment évoluer vers un ‘single market’ européen unique. D’ici 2015, il ne pourra plus y avoir de différence entre les tarifs mobiles internationaux et nationaux”, a-t-elle affirmé dans des termes très clairs. “Il est effectivement temps de trouver une solution crédible en matière d’itinérance. Nos clients le veulent, et nous aussi. L’itinérance et les coûts réseautiques proprement dits n’ont pas grand-chose en commun”, a conclu Scheepbouwer.

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