KBC investit un demi-million dans une jeune entreprise anversoise

Le fondateur d'iDalko, Francis Martens, et la business development manager, Hilde Van Brempt © .
Magali De Reu Magali De Reu est journaliste indépendante.

L’entreprise anversoise de consultance IT iDalko a recueilli un demi-million d’euros auprès de KBC Start it Fund. La jeune pousse est ainsi la première à récolter de l’argent auprès du fonds de capital risque de KBC.

iDalko, qui a été fondée en 2011 par Francis Martens, est spécialisée dans la fourniture de services en matière de produits logiciels professionnels d’Atlassian, tels JIRA. C’est sur base de cette expertise qu’est née, il y a deux ans, l’idée de faire collaborer des entreprises de manière efficiente. Le produit ‘Exalate’ a été conçu dans le giron de Start it @kbc. KBC Start it Fund investit à présent un demi-million d’euros, afin qu’Exalate puisse occuper une position dominante sur le marché de ce qu’on appelle l”issue synchronisation’ (synchronisation des publications).

“Pour leur support, maintes organisations font appel à des fournisseurs de services externes”, explique Martens. “Les ‘service tickets & issues’ sont gérés par des logiciels tels JIRA, et l’échange rapide d’informations s’avère nécessaire pour assurer une bonne expérience au niveau de la clientèle. Le hic, c’est que ce processus s’effectue généralement de manière manuelle, ce qui augmente la marge d’erreurs et le risque de lacunes. Grâce au réseau connecté d’Exalate, ces informations sont automatiquement synchronisées entre les entreprises, de sorte que toutes les parties disposent du dernier statut pour qu’elles puissent prendre les décisions qui s’imposent et ainsi garantir un service irréprochable. En fait, nous sommes un peu le LinkedIn des ‘issue trackers’.”

Colmater la brèche dans l’écosystème belge des jeunes entreprises

A l’aide du KBC Start it Fund créé en 2016, l’organisation entend alimenter le potentiel des start-ups Start it@kbc. Celles-ci reçoivent certes déjà le coaching nécessaire, mais à un moment donné, elles ont aussi besoin de moyens financiers. Un maillon qui, selon KBC, manquait encore dans la chaîne de financement de l’entreprise.

“Les jeunes pousses ont souvent besoin d’un demi-million d’euros, mais elles sont trop petites pour intéresser un capital-risqueur et trop grandes pour un business angel”, déclare le CEO Koen Schrever (aussi CEO de Bolero Crowdfunding, ndlr). “Grâce à ce fonds d’investissement, nous pourrons colmater cette brèche dans l’écosystème belge des jeunes entreprises et transformer les start-ups en scale-ups.”

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