Iris et l’après-Canon

Premier bilan pour la néolouvaniste Iris depuis son rachat par Canon: de nouveaux produits, mais silence radio sur les résultats.

Rachetée à l’été 2013 par le japonais Canon pour en devenir une “filiale indépendante”, Iris est désormais structurée en 2 entités: Produits & Technologies dans le domaine de la reconnaissance intelligente de documents; et Professional Solutions qui propose des solutions et une expertise pointue en gestion de documents, de flux d’informations et d’infrastructures.

Au niveau des produits grand public, la société a dévoilé plusieurs nouveautés. Ainsi, la souris-scanner Iriscan Mouse Executive 2 est désormais disponible pour Mac et pour Windows, avec technologies OCR et de compression ‘maison’, outre la possibilité de scanner jusqu’au format A3. L’Iriscan Mouse 2 est pour sa part commercialisable avec une coque personnalisable (par ex. le logo des Diables Rouges). De son côté, le crayon scanneur IrisPen Executive 7 supporte désormais plus de 130 langues, avec technologie OCR. Enfin, l’Iriscan Anywhere 3 est doté d’une connexion WiFi facilitant la connexion à un PC portable, une tablette ou un smartphone. Côté produits professionnels, Iris a dévoilé le WebVerify for irisXtract pour la vérification et la validation de documents à base web, un nouveau moteur OCR pour le marché asiatique et l’Iris Powerscan optimisé pour le traitement de factures.

A l’occasion de sa grand-messe annuelle IrisLink, Pierre de Muelenaere a encore insisté sur les efforts de sa société en recherche et développement (voir les nouveautés ci-dessus), mais aussi en optimisation de processus métier (avec le lancement de IrisXtract for Documents adapté aux bons de commande ou l’automation des élections en Equateur et au Honduras) et les outils de capture, conversion, compression et indexation de documents volumineux. De même, la société continue à miser sur les services d’externalisation (+ 40% d’activité en 2013), avec ses 3 datacenters dans le Belux. Enfin, le CEO d’Iris a insisté sur l’importance de la relation avec Canon qui “apporte une valeur ajoutée aux clients”, tandis que “nous maintenons nos relations avec nos partenaires historiques, comme Adobe et HP, grâce à une gouvernance très stricte.” Et même dans l’outsourcing, il n’y aurait pas de concurrence puisque Canon Business Services ciblerait plutôt les services d’output et Iris l’input.

Reste qu’absolument rien ne filtrera concernant la santé financière d’Iris, même pas des tendances (retrait de la cotation en Bourse oblige), sinon que “nous devrions croître plus rapidement grâce à Canon, surtout à l’international, et notamment en Asie.”

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