Interdiction de Pokémon Go pour les pédophiles à New York

© Reuters

Quasiment 3.000 délinquants sexuels libérés sous conditions dans l’état américain de New York n’auront plus droit au jeu populaire pour smartphone Pokémon Go. Ils ne pourront plus y jouer pour éviter qu’ils n’importunent des enfants qui utilisent aussi le jeu.

Le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a demandé l’aide du développeur du jeu, Niantic, afin d’empêcher les délinquants sexuels d’encore pouvoir jouer. Avec Pokémon Go, le but est de rechercher des Pokémon virtuels dans le monde réel. Les autorités new-yorkaises ont mené une enquête sur le jeu et en ont présenté les résultats vendredi dernier, selon Mashable. Les zones populaires du jeu, telles les ‘pokéstops’ et les ‘gyms’, se trouvaient souvent non loin d’habitations de délinquants sexuels enregistrés. Sur les 100 adresses connues, 73 se trouvaient en effet dans un rayon d’un demi-bloc d’activités liées à Pokémon Go.

Selon les autorités, les délinquants sexuels pourraient grâce au jeu localiser des enfants ou en attirer vers des endroits peu sûrs. Ils pourraient en effet prévoir un ‘leurre’ dans un lieu spécifique, afin d’y concentrer davantage de Pokémon. Les utilisateurs du jeu pourraient alors détecter ce leurre et s’y rendre pour chasser les Pokémon. C’est ainsi que des délinquants sexuels pourraient abuser de la situation, selon Cuomo.

(ANP/WK)

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