Infrabel envisage de proposer la 4G avec Datang

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge Infrabel examine la possibilité de proposer l’internet 4G dans notre pays, conjointement avec la chinoise Datang.

L’entreprise télécom chinoise Datang a signé une déclaration d’intention avec le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge Infrabel. Les deux parties veulent examiner s’il est possible de déployer ensemble un réseau 4G commercial dans notre pays.

Datang a acquis fin 2011 via la S.A.R.L. belge BUCD une licence 4G et opère actuellement au départ de Mons. L’entreprise télécom chinoise avait versé en tout (via BUCD) 22,5 millions d’euros pour un bloc de 45 MHz. Depuis lors, c’était le calme plat du côté de Datang.

La visite d’état chinoise et l’arrivée d’une délégation de Datang ont constitué l’occasion idéale pour signer officiellement les documents en question. Datang et Infrabel vont donc réaliser conjointement une étude de faisabilité qui courra jusqu’en avril de l’an prochain. D’ici là, les deux parties veulent avoir une réponse définitive quant à la faisabilité financière, technique et commerciale de l’ensemble du projet. Par souci de clarté, il s’agit du déploiement de TD-LTE, une variante 4G qui est encore loin d’être compatible avec tous les smartphones.

Le projet 4G avait été mis sur les rails par Syntigo, mais a abouti chez Infrabel au terme de la récente réforme ferroviaire. “Nous gérons le réseau de fibre optique des chemins de fer belges. Syntigo tente de le commercialiser, et c’est ce que nous espérons faire à présent avec la piste 4G”, explique Thomas Baeken, porte-parole d’Infrabel.

Le déploiement du réseau 4G dans l’ensemble du pays ou via les gares ou uniquement à bord des trains mêmes fait partie de l’étude de faisabilité.

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