Six mois après le lancement de Netflix, iMinds a analysé l’impact du service de diffusion vidéo en Flandre.
L’étude, qui a démarré dès le lancement en septembre 2014, conclut que Netflix n’a pas manqué son départ en Flandre et ce, même si beaucoup d’abonnés ne souscrivent que de temps à autre un abonnement pour ensuite passer à une vision intensive. Le service de diffusion attire aussi plutôt les ‘online media masters’, des gens qui étaient déjà familiers avec le streaming et l’utilisation des médias via internet. iMinds constate cependant que les familles avec enfants sont aussi bien représentées chez Netflix grâce à son offre pour la jeunesse.
Le digiMeter d’iMinds réalise en outre une évaluation du nombre d’abonnés payants. Netflix ne cite lui-même pas de chiffres locaux, mais l’étude estime que ce nombre oscille entre soixante et cent mille en Flandre. Il s’agit là d’une large évaluation, mais actuellement, six mois après le lancement, il y a encore beaucoup d’utilisateurs qui profitent de leur premier mois d’essai gratuit. L’étude tente également de calculer ce qu’on appelle l’account-sharing, par lequel un même abonnement est utilisé par plus d’un ménage.
La facilité d’emploi et la flexibilité de la plate-forme sont mentionnées comme les principaux atouts de Netflix. Mais les utilisateurs intensifs peuvent après un certain temps arriver à saturation, ce qui, d’après les enquêteurs, peut les inciter à remettre en question leur abonnement.
Ce qui s’avère étonnant aussi, c’est que Netflix ne s’adresse pas à un tout nouveau public. Tout utilisateur de la plate-forme aujourd’hui était précédemment déjà un important consommateur de médias, soit via des bouquets payants de Telenet ou Belgacom, soit en ligne (légalement ou non).
Vous trouverez le rapport digiMeter complet sur le site web d’iMinds
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