Ignorer les règles de stockage peut coûter très cher

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Symantec affirme dans une étude que les entreprises ont bien conscience de la nécessité de règles de stockage, mais qu’elles les ignorent. Trop de données sont trop longtemps conservés avec des coûts élevés à la clé.

Symantec affirme dans une étude que les entreprises ont bien conscience de la nécessité de règles de stockage, mais qu’elles les ignorent. Trop de données sont trop longtemps conservés avec des coûts élevés à la clé.

Dans le cadre de son ‘Information Management Health Check survey 2010′ , l’expert en sécurité et en gestion des données Symantec a sondé 1.680 entreprises au niveau mondial (dont 15 en Belgique) pour en savoir plus sur leur politique de gestion de leurs données. Pas moins de 87% d’entre elles déclarent avoir compris l’importance des procédures formelles en matière de gestion des données, mais 46% pour cent seulement les respectent réellement. Concrètement, les entreprises réalisent trop souvent des sauvegardes de données en vrac et les conservent trop longtemps, sans se demander si toutes ces données doivent finalement être gardées. En conservant de trop gros et de trop nombreux volumes de data-backups, les coûts de stockage augmentent, mais nettement plus encore les coûts de gestion des données (jusqu’à 1.500 fois plus élevés que les coûts de stockage). En outre, cela empêche de retrouver rapidement l’information voulue, ce qui peut entre autres causer des problèmes avec les pouvoirs publics.

Comme causes à cette situation, Symantec distingue notamment une utilisation erronée des moyens. C’est ainsi qu’on utilise encore trop souvent du logiciel de back-up à des fins d’archivage (51% des répondants à l’enquête), bien que ce logiciel ne soit pas destiné à cela. Trop souvent, des données sont également archivées sur des appareils d’utilisateurs finaux ou des disques partagés. D’autres causes encore: la méconnaissance de la problématique au niveau des gestionnaires IT, le manque d’un responsable spécifique dans l’entreprise et/ou de l’expertise requise.

Symantec recommande de n’effectuer des sauvegardes que pour le stockage à court terme et pour la reprise sur sinistre, en combinaison avec des moyens de déduplication, afin de limiter le volume du back-up (et de stocker par exemple celui-ci sur d’autres supports plus rapides que la bande à des fins de reprise rapide). Pour l’archivage même, il convient d’utiliser un logiciel adapté et ce uniquement pour les données à archiver (conformément aux prescriptions légales). Il faut aussi élaborer des règles en matière de rétention de données, de durée de conservation et de vitesse à laquelle certaines données peuvent être retrouvées et par qui, ainsi que quand et dans quelles circonstances des données peuvent et/ou doivent être effacées (et comment, pour être sûr que les données en question ont bien été détruites).

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