IBM vend sa division serveurs à Lenovo

Pieterjan Van Leemputten

Lenovo versera quelque deux milliards de dollars, plus un certain nombre d’actions pour acquérir l’activité ‘low end servers’ (X86) d’IBM. Les deux entreprises confirment ainsi la rumeur qui circulait depuis quelque temps déjà.

Lenovo versera quelque deux milliards de dollars, plus un certain nombre d’actions pour acquérir l’activité ‘low end servers’ (X86) d’IBM. Les deux entreprises confirment ainsi la rumeur qui circulait depuis quelque temps déjà.
Malgré cette vente, IBM continuera de développer sa gamme de software pour Windows et Linux. Lenovo et IBM ont aussi conclu un accord en matière de revente des systèmes de stockage et logiciels d’IBM.

L’agence de presse Reuters évalue cet accord à 2,3 milliards de dollars. 2,07 milliards seront versés en espèces, et le solde se fera par un échange d’actions. Au niveau RH, Lenovo reprend 7.500 collaborateurs d’IBM.

Le deal porte essentiellement sur les serveurs X-86, à savoir les appareils plutôt bas de gamme et ne fournissant pas une marge trop importante à IBM. Il est possible que Lenovo puisse accroître cette marge et en fasse donc une activité plus rentable.

L’accord passé n’est pas vraiment une surprise. En avril de l’an dernier, nous écrivions déjà que Lenovo lorgnait la division serveurs d’IBM. A l’époque, nous évoquions un montant de rachat de 2,5 à 4,5 milliards de dollars. Lenovo s’en tire donc relativement à bon compte. Juste avant l’annonce des résultats d’IBM plus tôt cette semaine, la rumeur circulait que la division serveurs serait vendue.

Ce n’est pas la première fois qu’IBM vend l’une de ses divisions à Lenovo. Fin 2004, cette dernière avait en effet déjà racheté la division PC de Big Blue pour un montant d’1,25 milliard de dollars.

Update 12 heures: IBM annonce que le rachat n’est pas encore définitif. Il y a certes des intentions manifestes de la part des deux parties, mais l’aspect réglementaire notamment doit encore être entériné.

Il est probable que ce sera le cas plus tard cet après-midi. L’on ne connaît pas encore non plus l’impact que ce rachat pourrait avoir sur les collaborateurs d’IBM en Belgique.

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