IBM se rapetisse, tout en étant plus rentable

. © Belga

Même si IBM enregistre une hausse du chiffre d’affaires tiré de ses nouveaux modèles commerciaux tels le nuage, le mobile et l’analytique, l’entreprise voit néanmoins son chiffre d’affaires total régresser pour la dix-neuvième fois consécutive.

Le géant américain a réalisé 21,77 milliards de dollars de chiffre d’affaires au cours du dernier trimestre de 2016, soit 1,3 pour cent de moins que durant la même période de l’année précédente, mais un peu plus que les 21,66 milliards attendus par les analystes.

Son bénéfice net a crû à 4,5 milliards de dollars, soit 4,72 dollars par action. Big Blue fait ainsi un peu mieux que les 4,46 milliards de dollars de bénéfice (4,59 dollars par action) d’il y a un an. En même temps, le géant annonce avoir investi plus de 15 milliards de dollars dans la R&D et le rachat de 15 entreprises.

IBM voit ses activités traditionnelles décliner depuis des années déjà. Sous la direction du CEO Ginni Rometty, l’entreprise est cependant en train de se reconvertir vers un modèle ‘as-a-service’ entre autres. Aujourd’hui, les résultats positifs proviennent surtout de ce qu’elle appelle les impératifs stratégiques couvrant notamment le nuage, le mobile et l’analytique, où le chiffre d’affaires a grimpé de 13 pour cent sur l’année, ce qui représente 32,8 milliards de dollars pour 2016.

Sur l’ensemble de son exercice écoulé, IBM atteint un gain de 13,59 dollars par action. L’analyste Toni Sacconaghi de Bernstein fait cependant remarquer à Forbes qu’IBM a atteint son attente d’un gain de 13,50 dollars par action grâce à des opérations uniques en matière fiscale et à la vente de propriétés intellectuelles, ce qui a représenté en l’occurrence 1 dollar de gain par action. Tel est le cas pour la troisième année consécutive, ce qui incite l’analyste à penser que la reconversion se passe moins bien que prévu.

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