IBM et l'”immaturité” du SSD

Andy Monshaw, directeur général Storage Platform au sein du Systems & Technology Group d’IBM, en est convaincu: le ‘solid-state drive’ (SSD) n’est pas encore assez mature.

Andy Monshaw, directeur général Storage Platform au sein du Systems & Technology Group d’IBM, en est convaincu: le ‘solid-state drive’ (SSD) n’est pas encore assez mature.

Amateur de déclarations fortes du genre “jusqu’ici l’ILM n’était qu’une promesse” ou “EMC a fait de multiples acquisitions mais a un score nul en termes d’innovation”, Andy Monshaw, directeur général Storage Platform pour le Systems & Technology Group d’IBM, ne mâche pas ses mots non plus lorsqu’il traite du sujet SSD.

“Les produits des concurrents qu’on trouve aujourd’hui sur le marché ne sont pas matures, ne sont pas bons pour les clients, ne sont pas assez sécurisés. Ils ne sont que des bouche-trou pour leur propre catalogue. C’est du marketing pur. Ils viennent de gens qui n’ont d’autre objectif que de monopoliser l’esprit des utilisateurs.”

“Le SSD, aujourd’hui, n’est pas prêt. Il souffre de problèmes de lecture/écriture, d’erreurs, de coût, de manque de potentiel de déduplication… IBM, par contre, adopte en la matière une approche système car le SSD nécessite un travail de réingénierie complète (serveurs, technologie, stockage…). C’est nécessaire si l’on veut optimiser la manière dont fonctionne l’antémémoire, le comportement des applications… Il faut résoudre l’équation au niveau système, être totalement sûr que la solution est prête avant de la mettre à disposition au niveau clients. Et ce n’est pas le cas aujourd’hui. Quicksilver (la solution système d’IBM) sera disponible, commercialement, d’ici 9 à 12 mois”.

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