IBM contraint ses clients à signer un contrat de maintenance

Pieterjan Van Leemputten

Quiconque souhaite ‘patcher’ et entretenir du matériel d’IBM, ne pourra dorénavant le faire qu’en concluant un contrat de maintenance avec cette entreprise. Tout acteur externe n’est plus le bienvenu.

Quiconque souhaite ‘patcher’ et entretenir du matériel d’IBM, ne pourra dorénavant le faire qu’en concluant un contrat de maintenance avec cette entreprise. Tout acteur externe n’est plus le bienvenu.

Tout acheteur de hardware IBM pouvait jusqu’à présent payer pour recevoir les mises à jour, mais aussi effectuer lui-même la maintenance, avec le support soit d’IBM, soit d’un autre acteur. Désormais, le client est contraint de souscrire un contrat de maintenance chez IBM.

Selon PCworld, l’entreprise a mis cette règle en pratique le 11 août. Quiconque souhaite télécharger un patch (correctif) d’IBM Fix Central, doit décliner un numéro de série. C’est seulement si ce numéro correspond à un appareil sous garantie ou à un contrat de maintenance que le client aura accès à la mise à jour.

Cela concerne tant les mainframes, les serveurs que les systèmes de stockage. Les IBM X system servers ne seraient par contre pas concernés par le contrat de maintenance.

Depuis avril 2012 déjà, IBM contraint ses nouveaux clients à signer ce genre de contrat de maintenance. Le principal danger de ce type d’accord réside dans le fait que c’est IBM qui en détermine les règles. C’est ainsi que l’entreprise est libre d’augmenter le prix si elle le juge nécessaire, puisque les clients sont pieds et poings liés à l’entreprise au niveau du support.

Selon le groupe de lobbying Digital Right To Repair, IBM a introduit progressivement cette pratique, ce qui fait qu’elle ne va pas disparaître du jour au lendemain. L’organisation fait observer aussi qu’IBM se positionnait en 2010 encore comme une entreprise offrant de meilleures conditions que sa concurrente Oracle.

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